Référence bibliographique [17217]
Charbonneau, Johanne, Cloutier, Marie-Soleil, Quéniart, Anne et Tran, Nathalie. 2015. Le don de sang : un geste social et culturel. Coll. «Sociétés, cultures et santé». Québec: Presses de l’Université Laval.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Depuis 2008, la Chaire de la recherche sur les aspects sociaux du don de sang (INRS) formée d’anthropologues, de sociologues et de géographes a entrepris la réalisation d’un vaste programme de recherche. Cet ouvrage vise à rendre compte des résultats de cinq recherches distinctes : le don de sang dans les communautés ethnoculturelles à Montréal, la comparaison entre l’engagement de jeunes donneurs de sang et de de jeunes militants, la transmission des valeurs d’altruisme au sein de la famille, le don de sang selon les milieux de vie et la géographie du don de sang au Québec.» (quatrième de couverture)
Questions/Hypothèses :
«Dans le présent ouvrage, nous soutenons la thèse que de nombreuses motivations sociales, culturelles, personnelles et institutionnelles expliquent pourquoi des citoyens développent et maintiennent une pratique de don de sang.» (p. 12)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Plusieurs projets de recherche sont mis à contribution pour cette ouvrage. Les auteures utilisent ’Le don de sang chez les communautés ethnoculturelles du Québec (2009-2012)’, ’Jeunes, altruisme et don de sang: une recherche qualitative aurpès de jeunes donneurs et de jeunes militants du Québec (2010-2011)’, ’Famille, altruisme et don de sang (2010-2013)’, ’La géographie du don de sang au Québec (2008-2011)’ et ’Le don de sang selon les milieux de vie (2010-2012)’.
Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Questionnaire
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
«L’étude des aspects sociaux du don de sang offre l’occasion d’aborder de nombreuses questions fondamentales dans les sciences sociales: les rapports entre culture et science, les débats entre altruisme et égoïsme, l’importance des solidarités sociales, les représentations symboliques et religieuses du corps, la transmission au sein des familles, les rituels de passage à l’âge adulte, la question de l’appartenance au milieu de vie, les différences entre milieux urbains et ruraux, les rapports entre majorité et minorités ethniques.» (quatrième de couverture) Concernant la transmission au sein des familles, «[n]ous avons réalisé une analyse comparative approfondie de l’ensemble des données recueillies auprès des parents et des enfants selon chacune des dyades. Les résultats de cette analyse, qui tient compte à la fois de la présence (ou non) d’éléments de transmission et de la place qu’occupent le don de sang et les valeurs altruistes chez les deux générations étudiées, soit les parents et les enfants, nous amènent à distinguer, sur le plan sociologique, deux types de familles : des familles où le don est une valeur commune, transmise des parents aux enfants, et des familles où la transmission semble inexistante.»(p. 150) De plus, «[s]i la socialisation familiale joue un rôle important pour convaincre les jeunes de faire leur premier don de sang, […] le rôle de la famille peut demeurer important, même quand les jeunes ont franchi le seuil de l’âge adulte.» (p. 169)