Famili@ - Base documentaire des recherches sur les familles du Québec

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http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=19794

Le désir d’enfant exploré à travers les pratiques de nomination

Charton, Laurence, Lemieux, Denise et Ouellette, Françoise-Romaine.

Article 2017

Mots-clés : désir d’enfant (73) filiation (208) identité (529) nom (7) nomination (6) parent | parents (2431) patronyme | matronyme (5) tradition (94)

Le désir d’enfant exploré à travers les pratiques de nomination

Référence bibliographique ^[19794]

Charton, Laurence, Lemieux, Denise et Ouellette, Françoise-Romaine. 2017. «Le désir d’enfant exploré à travers les pratiques de nomination ». Anthropologie et Sociétés, vol. 41, no 2, p. 157-173.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Le présent article explore le lien étroit entre désir d’enfant, filiation et nomination, en cherchant à préciser comment l’histoire d’un couple et de son désir d’un premier enfant peut éclairer le sens qu’il donne à la venue de celui-ci et la manière avec laquelle il a choisi ses nom et prénom(s).» (p. 158)

Questions/Hypothèses :
«[N]ous développons une hypothèse, qui se dégage de nos travaux récents, selon laquelle leurs choix de nom et de prénom(s) et leurs combinaisons sont liés aux particularités de leurs histoires personnelles et de couple, ainsi qu’à leurs conceptions de l’enfant et de la place qui doit lui être donnée.» (p. 158)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 25 parents (15 mères) du Québec ayant au moins un enfant de moins de 5 ans.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

À la lumière de leurs recherches, les auteures constatent qu’une «majorité des parents interrogés transmet un patronyme en invoquant la tradition ou la norme de leur milieu. Sans déroger à cette tradition, une partie d’entre eux recourt aux prénoms secondaires pour marquer néanmoins la bilatéralité des filiations et le lien à la troisième génération. D’autres, tout en choisissant de transmettre un nom simple ou double, revendiquent une égalité père/mère dans la filiation signifiée aussi à travers les liens familiaux dans les prénoms. D’autres enfin, en attribuant un nom en dehors des conventions et des usages, transmettent un nom double ou par alternance à leurs enfants. Au-delà de l’égalité entre les parents et les lignées, ces parents introduisent la question du genre, en choisissant de créer ‘des lignées de filles’ ou en refusant de prendre en compte le sexe de l’enfant pour choisir son nom. Ainsi, quelles que soient les attentes et les représentations à l’égard de l’enfant, les noms et prénoms qui sont transmis et donnés sont étroitement liés et doivent être analysés comme un tout. Au-delà de leurs fonctions distinctes et des motivations différentes qui guident leur combinaison, les noms et les prénoms transmis apparaissent toujours au centre d’enjeux de filiation, d’identité individuelle et d’appartenance intergénérationnelle et sociale.» (p. 170)

Mots-clés

désir d’enfant (73) filiation (208) identité (529) nom (7) nomination (6) parent | parents (2431) patronyme | matronyme (5) tradition (94)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=19980

Intergenerational Analysis of Patronymic Transformations in the Quebec (Canada) Population since the Seventeenth Century

Tremblay, Marc.

Article 2017

Mots-clés : filiation (208) généalogie (33) génération (163) nomination (6) patronyme | matronyme (5) transmission (177)

Intergenerational Analysis of Patronymic Transformations in the Quebec (Canada) Population since the Seventeenth Century

Référence bibliographique ^[19980]

Tremblay, Marc. 2017. «Intergenerational Analysis of Patronymic Transformations in the Quebec (Canada) Population since the Seventeenth Century ». Names. A Journal of Onomastics, vol. 65, no 1, p. 26-35.

Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«The main objectives of this study were to compare contemporary surnames with those of the founding ancestors in each paternal line and identify patronymic changes occurring over multiple generations.» (p. 27)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Data for this study were obtained from a corpus of 5,100 ascending genealogies. The starting points of the genealogies (the subjects) were individuals who were married in one of the 17 Quebec regions […] between 1966 and 1985. […] The genealogies (300 for each region) were reconstructed using data from the BALSAC population register.» (p. 27)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé

«This study of intergenerational patronymic changes provides new insights into the relative frequency and nature of surname transformations in the Quebec population over a period of nearly four centuries. Although most of the original surnames remained intact during the whole period, many surnames have undergone important alterations. Regional comparisons show that surnames were more frequently transformed among the populations of the western regions of Quebec than among those from the eastern parts. […] The results also show that surname changes can occur several times in a single paternal line. Hence, simple comparisons of contemporary surnames with the original surnames may hide other intergenerational changes. […] In the Quebec population, the most significant changes occurred in the first generations following the original bearers of the surnames, which may be explained in part by the fact that literacy was not as common during the seventeenth and eighteenth centuries compared to during the following centuries. In the case of non-French immigrants, integration with the dominant French-Canadian community also may have played a role in the francization of their surnames. Another factor which could explain the relative stabilization of surnames in the later generations is a directive issued by the Quebec authorities in 1870, stipulating that families should use only one single surname for administrative purposes.» (p. 33)

Mots-clés

filiation (208) généalogie (33) génération (163) nomination (6) patronyme | matronyme (5) transmission (177)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=19538

Empreintes du système de parenté québécois sur les pierres du cimetière Saint-Charles à Québec : 1855-1967

Garneau, Brigitte.

Article 2016

Mots-clés : Capitale-Nationale (215) filiation (208) histoire (559) mariage (494) mort (94) parenté (97) patronyme | matronyme (5) XIXe siècle (65)

Empreintes du système de parenté québécois sur les pierres du cimetière Saint-Charles à Québec : 1855-1967

Référence bibliographique ^[19538]

Garneau, Brigitte. 2016. «Empreintes du système de parenté québécois sur les pierres du cimetière Saint-Charles à Québec : 1855-1967 ». Rabaska : revue d’ethnologie de l’Amérique française, vol. 14, p. 49-63.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
L’auteur analyse les écritures épigraphiques de pierres tombales pour brosser un portrait du système de parenté québécois entre 1855 et 1967.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur les écritures épigraphiques des pierres tombales du cimetière Saint-Charles, dans la ville de Québec.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé

«De façon générale, l’analyse des écritures épigraphiques démontre que la résidence dans la mort s’organise autour du nom de famille, celui de l’homme marié d’abord, celui de son épouse ensuite. […] La valeur accordée à un nom de famille prestigieux est certes celui d’un ancêtre masculin. Par contre, la marque sur les tombeaux d’une multitude de patronymes issus des alliances fait la preuve que l’héritage du nom de famille en ligne patrilinéaire n’empêche pas l’appartenance des individus à différentes lignées qui passent non seulement par les hommes, mais aussi par les femmes. […] Une autre particularité des règles de résidence dans la mort révèle le poids de l’alliance de mariage. Des hommes paient les droits d’usage de lots contigus de sorte que leurs épouses, deux sœurs, puissent être voisines. […] Enfin, on voit que le lot familial de personnages publics peut être occupé par leur première épouse décédée et leurs enfants morts en bas âge et, par la suite, accueillir leur deuxième épouse et leurs enfants. Ces variantes de corésidence dans la mort illustrent la souplesse des règles de filiation indifférenciée de notre société et la grande place qui peut être faite aux personnes devenues apparentées par le mariage.» (p. 62-63)

Mots-clés

Capitale-Nationale (215) filiation (208) histoire (559) mariage (494) mort (94) parenté (97) patronyme | matronyme (5) XIXe siècle (65)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=17168

Un retour des patronymes au Québec, 2005-2010 : au-delà des chiffres, des discours complexes entre égalité, identité et filiation

Charton, Laurence, Duchesne, Louis, Lemieux, Denise et Ouellette, Françoise-Romaine.

Article 2015

Mots-clés : choix (61) enfant (3591) filiation (208) mère (1408) patronyme | matronyme (5) père (706) transmission (177)

Un retour des patronymes au Québec, 2005-2010 : au-delà des chiffres, des discours complexes entre égalité, identité et filiation

Référence bibliographique ^[17168]

Charton, Laurence, Duchesne, Louis, Lemieux, Denise et Ouellette, Françoise-Romaine. 2015. «Un retour des patronymes au Québec, 2005-2010 : au-delà des chiffres, des discours complexes entre égalité, identité et filiation ». Cahiers québécois de démographie, vol. 44, no 1, p. 5-34.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Depuis 1981, le Code civil du Québec, dans la foulée de la reconnaissance du principe d’égalité des parents, permet d’attribuer à un enfant soit le nom de son père, soit le nom de sa mère, soit les deux noms réunis. La personne qui a reçu un nom composé peut le transmettre en totalité ou en partie à son enfant, combiné ou non avec le nom simple ou une partie du nom composé de l’autre parent (16 possibilités). Cet article propose une réflexion sur cette réforme à travers son impact sur les dynamiques de transmission du nom […].» (p. 5)

Questions/Hypothèses :
«Aujourd’hui, 35 ans après la réforme du Code civil, quelle est l’importance du nom double dans la transmission du nom? Quel nom les pères et mères dotés par leurs parents d’un double nom (patronyme + matronyme, par exemple) ont-ils choisi de transmettre à leurs propres enfants? Observe-t-on des différences dans la transmission du nom à l’enfant selon qu’il s’agisse du père, de la mère ou des deux parents qui portent un nom double?»

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte «15 mères et 10 pères francophones (dont trois couples mixtes: mère québécoise et père d’Amérique du Sud, d’Asie ou d’Afrique), parents d’au moins un enfant de moins de 5 ans […].» (p. 18) Les auteurs utilisent aussi des données statistiques qui «proviennent exclusivement des données enregistrées à l’ISQ [Institut de la statistique du Québec] à partir des bulletins de naissance vivante.» (p. 14)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé

«Si les statistiques récentes montrent une hausse de l’attribution du nom du père dans le processus de nomination, les entretiens soulignent pour leur part l’importance accrue de la fonction connotative du nom dans les pratiques actuelles de nomination (Gutman, 2000). En obligeant les parents à choisir le nom qu’ils veulent donner à leur enfant, la réforme du Code civil de 1980 a contribué à affaiblir l’efficacité de la fonction dénotative du nom en tant que marqueur de filiation et l’importance qui lui est accordée. Ainsi, choisir d’attribuer un nom non conventionnel […] peut d’abord répondre au souci d’appliquer un principe d’égalité entre les parents et d’affirmer la reconnaissance des lignées paternelles et maternelles. Il peut aussi dans le cas du modèle de transmission alternée s’appuyer sur un principe de différenciation des sexes (lignées patronymiques et matronymiques) ou se fonder sur un principe d’égalité individuelle en postulant l’indifférence des sexes (tirage au sort). Les motivations associées à la transmission du nom du père sont également variées, et ne se limitent pas aux discours dénotant une inégalité entre les sexes dans l’appropriation symbolique des enfants, ni un retour vers un conservatisme patrilinéaire. Transmettre un patronyme peut être voulu en référence à des normes du milieu d’appartenance, de reconnaissance d’une filiation paternelle ou d’une identité paternelle exprimée à travers le patronyme mis en balance avec la grossesse et l’accouchement pour la filiation maternelle (Théry, 2002).» (p. 31-32)

Mots-clés

choix (61) enfant (3591) filiation (208) mère (1408) patronyme | matronyme (5) père (706) transmission (177)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=7703

Plus d’un enfant sur cinq reçoit un nom de famille double

Duchesne, Louis.

Article 1996

Mots-clés : droit (556) loi (294) naissance (319) patronyme | matronyme (5)

Plus d’un enfant sur cinq reçoit un nom de famille double

Référence bibliographique ^[7703]

Duchesne, Louis. 1996. «Plus d’un enfant sur cinq reçoit un nom de famille double ». Données sociodémographiques en bref, vol. 1, no 1, p. 3.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
Dresser la tendance du choix du nom de famille des nouveaux-nés québécois depuis 1980.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’ensemble des naissances déclarées au Bureau de la Statistique du Québec.

Instruments :
Fichier de déclaration des naissances, tiré du Registre des événements démographiques tenu par le Bureau de la statistique du Québec.

Type de traitement de données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Depuis 1980, les parents du Québec peuvent choisir le nom de famille de leurs enfants, au lieu de donner le nom de famille du père comme le voulait la tradition. En effet, la refonte de la section du droit de la famille du Code civil permet l’attribution à l’enfant, au choix de ses père et mère, du nom de l’un d’eux ou du nom composé d’au plus deux parties provenant des noms de ses pères et mère. » (p. 3) En 1995 près des trois-quarts des enfants reçoivent toujours uniquement le nom de leur père, néanmoins une part importante des parents ont opté pour un changement de tradition: 21% des enfants ont un nom composé et 6% ne portent que le nom de la mère. Sommes toutes ce choix est à relier avec d’autres facteurs tels que le statut matrimonial légal et la langue.

Mots-clés

droit (556) loi (294) naissance (319) patronyme | matronyme (5)

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