Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
«The current study investigated restrictive mediation and parental awareness of their child’s cyberbullying experiences (as a perpetrator, victim or bystander) by examining parents’ perceptions of their child’s experiences and their child’s reported experiences.» (p. 5)

Questions/Hypothèses :
It «was expected that parents of children in elementary school who used restrictive mediation would underestimate cyber aggression and parents of adolescents in high school who used restrictive mediation would accurately report their involvement in cyber aggression […]. [The authors also] expected that with the implementation of restrictive mediation, parents would underestimate their child and adolescent’s victimization experience […].» (p. 5) «Finally, it was expected that without restrictive mediation, parents would underestimate their adolescent’s exposure to cyberbullying as a bystander […].» (p. 6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 102 dyades parent-enfant. Parmi les parents, 86% sont des mères, et 14% sont des pères. Parmi les enfants, 66 d’entre eux sont d’âge primaire (48% sont des garçons) et 36 vont à l’école secondaire (47,2% sont des garçons). La recherche a été conduite à l’Université McGill (Montréal).

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«[T]he results suggest that parents are not fully aware of the extent of their child and adolescent’s cyberbullying involvement, similar to what is reported in previous literature […]. Restrictive mediation in the form of interaction and technical restrictions was found to be most effective for parents’ awareness of adolescents’ experiences witnessing cyberbullying.» (p. 10-11) Analysis shows «that parents thought their child in elementary school engaged in cyber aggression less than they actually did, whereas parents of adolescents in high school thought their adolescent engaged in cyber aggression more than they actually did. The results also suggest that restrictive mediation was more effective for parental awareness of bystander experiences in adolescents. Overall, this study highlights the relationship between parenting methods and parental knowledge of their child’s online experiences with bullying. This is useful knowledge for parents as their awareness of cyberbullying could be a step forward towards preventing negative online interactions and experiences in youth.» (p. 12)

1. Objectifs

Intentions :
Cette recherche vise à dresser le portrait de l’utilisation d’appareils électroniques chez les familles québécoises. Le contrôle parental associé à leur utilisation, de même que la perception du risque de cyberintimidation chez les enfants des parents interrogés sont notamment discutés.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Pour effectuer cette enquête «trois collectes mensuelles de données ont été réalisées entre le 4 septembre et le 30 novembre 2019. Au total, 741 parents québécois d’enfants âgés de 6 à 17 ans ont été interrogés par voie téléphonique.» (p. 4)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats révèlent qu’à «l’image de leurs parents, dont 98 % disposent d’une connexion Internet à la maison, les jeunes Québécois âgés de 6 à 17 ans sont en très grande majorité (96 %) des utilisateurs d’appareils électroniques, que ce soit à la maison ou ailleurs. […] C’est surtout le cas du téléphone intelligent utilisé par 49 % des jeunes du primaire (6 à 12 ans), comparativement à 75 % des jeunes du secondaire (13 à 17 ans).» (p. 6) En outre, la «majorité des parents de jeunes âgés de 6 à 17 ans (88 %) reconnaissent avoir à la maison des règles encadrant le temps que leur enfant peut passer sur Internet ou bien à propos des sites qu’il peut visiter. Cette supervision parentale de l’Internet est davantage utilisée par les parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans.» (p. 14) De plus, les «résultats indiquent que 44 % des parents québécois considèrent comme assez ou très probables les risques que leur enfant âgé de 6 à 17 ans soit victime d’intimidation sur Internet, que ce soit par des pairs ou des personnes inconnues. Dans le cas des filles, c’est 47 % des parents qui considèrent ces risques assez ou très probables, comparativement à 41 % des parents de garçons.» (p. 16)

1. Objectifs

Intentions :
«Le présent article a dressé un portrait des principaux enjeux associés à la cyberintimidation en répondant à quatre questions-clés sur le phénomène.» (p. 510)

Questions/Hypothèses :
Les auteures posent quatre questions-clés: «(1) qu’est-ce que la cyberintimdation et comment se compare-t-elle aux formes traditionnelles d’intimidation? (2) qui sont les jeunes impliqués dans des incidents d’intimidation en ligne comme agresseurs, victimes et témoins? (3) quelles sont les implications légales de la cyberintimidation, particulièrement pour les écoles? […] (4) quel est le rôle des écoles, des jeunes et de leurs parents et celui des acteurs de la communauté dans la prévention de la cyberintimidation?» (p. 496)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«En premier lieu, à l’instar de l’intimidation dite traditionnelle, la cyberintimidation constitue une conduite hostile et répétitive qui peut prendre plusieurs formes et touche une petite, mais significative, proportion de jeunes d’âge scolaire. […] En second lieu, plusieurs caractéristiques des cyberagresseurs, des cybervictimes et des témoins de cyberintimidation ont été mises en parallèle avec leurs corolaires pour les relations d’intimidation traditionnelles. […] En troisième lieu, [s]i les cyberintimidateurs canadiens s’exposent essentiellement aux mêmes conséquences que les individus qui s’adonnent au harcèlement et à la diffamation par le biais de n’importe quel autre moyen, les écoles se retrouvent également avec la responsabilité légale de protéger le bien-être des jeunes à sa charge lorsque ceux-ci se déplacent et se rencontrent dans le cyberespace. Finalement, la mise en place dans les écoles de programmes de prévention de la cybervictimisation a été discutée.» (p. 510) Les auteures remarquent l’importance d’intégrer les parents aux programmes de prévention. Elles notent que «[l]es enseignants peuvent aider les parents à remplir leur rôle en les dirigeant vers les ressources appropriées. En interagissant avec les parents, les enseignants peuvent discuter avec eux de l’implication de leur enfant dans des dynamiques d’intimidation. Certains réagissent raisonnablement bien lorsqu’ils sont avisés que leur enfant s’est engagé dans ce type d’activité, tandis que d’autres adoptent une attitude défensive, voire agressive.» (p. 509)