Référence bibliographique [10439]
Belleau, Hélène et Martial, Agnès. 2011. Aimer et compter? : droits et pratiques des solidarités conjugales dans les nouvelles trajectoires familiales. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Le choix d’éclairer par la notion de ’solidarité conjugale’ l’étude des normes et usages de l’argent et des biens dans les nouvelles trajectoires familiales est né des échanges suscités par une recherche internationale et pluridisciplinaire, portant sur la France, la Belgique, le Québec et la Suisse. Cet ouvrage, qui en expose les principaux résultats, s’inscrit dans une dynamique intellectuelle jalonnée de différentes rencontres et de deux colloques (Québec, Marseille)» (p. 2).
Questions/Hypothèses :
«Comment la solidarité conjugale s’exprime-t-elle à travers le droit et son évolution? Comment se dessinent aujourd’hui les relations économiques, matérielles et patrimoniales qui traversent les transactions intimes?» (quatrième de couverture)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
«À travers les relations économiques, matérielles et patrimoniales jalonnant les trajectoires familiales contemporaines, dans l’étude de ‘transactions intimes’ (Zelizer, 2001) référant à différents univers normatifs, sociologues et juristes ont analysé ensemble l’évolution de la conjugalité et son articulation à la parentalité.» (p. 1) Dans cet ouvrage, le concept de solidarité conjugale prend également une place importante et guide la réflexion des différents auteurs. Ce concept évoque entre autres «[…] l’importance des liens d’interdépendance nés des itinéraires conjugaux et familiaux contemporains. Il existe bien des solidarités au sein des couples, qu’elles soient ou non régies par le droit. […] Caractérisées par une dimension processuelle, elles prennent tout leur sens au cœur d’une temporalité longue soutenant la réciprocité des échanges, où semble se résoudre la tension entre l’exigence d’autonomie individuelle et l’existence d’une communauté solidaire.» (p. 13) L’ouvrage met également en lumière certains paradoxes juridiques en matière de conjugalité : «[p]résumant de manière croissante l’autonomie et l’égalité des conjoints, l’évolution des règles juridiques entourant les nouvelles trajectoires familiales semble, en outre, ignorer les asymétries qui traversent la réalité des arrangements noués au sein des couples comme les transactions à l’œuvre après les séparations.» (p. 13)
Les textes suivants font l’objet d’une fiche dans Famili@ :
- Kempeneers, Marianne, « De la famille au couple, de quelle solidarité parle-t-on? »
- Belleau, Hélène, « La solidarité conjugale: analyse des liens d’amour et d’argent au sein des couples »
- Roy, Alain, « L’évolution législative de l’union de fait au Québec »
- Martial, Agnès et Tran, Thuy Nam Trân, « Solidarités conjugales et transmission intergénérationnelles: l’héritage dans les familles recomposées québécoises »