Famili@ - Base documentaire des recherches sur les familles du Québec

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http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=21984

Bureaucratic Emotionalities: Managing Files, Forms, and Delays in the Canadian Spousal Reunification Process

Geoffrion, Karine.

Article 2021

Mots-clés : amour (64) couple (932) émotion (154) ethnicité (81) immigration (471) mariage mixte (6) réunification familiale (33)

Bureaucratic Emotionalities: Managing Files, Forms, and Delays in the Canadian Spousal Reunification Process

Référence bibliographique ^[21984]

Geoffrion, Karine. 2021. «Bureaucratic Emotionalities: Managing Files, Forms, and Delays in the Canadian Spousal Reunification Process ». Anthropologica, vol. 63, no 1, p. 1-28.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Based on an ethnographic study of Canadian women’s intimate relationships with a racialized man from the Global South, this article focuses on their experiences of the spousal reunification process. More specifically, [the author examines] how the women emotionally and materially engage with spousal reunification procedures and administrative temporalities and how interactions with the Canadian immigration bureaucracy affect their subjectivity as women and citizens.» (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
This article «draws on the narratives of 27 women as well as on discussions posted online by members of a “closed” Facebook support group catering exclusively to “Canadian women sponsoring the immigration of their non-Canadian partner” (excerpt from the “group description”), in which [the author] did participant observation for a period of 18 consecutive months between 2015 and 2017.» (p. 8) A majority of the women interviewed live in Québec.

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Canadian women married to men from the Global South engaged with the Canadian spousal reunification procedures by waiting, working, and fighting. All three modes of involvement with the bureaucracy highlight the central place of love in the immigration process. Through administrative formalities, love became a tool of exclusion/inclusion to the Canadian nation and also shaped women’s subjectivities and created meaningful narratives to legitimize women’s otherwise stigmatized relationships with a non-Canadian racialized man. When faced with the state’s scrutiny of North-South relationships, Canadian women applying for reunification exploited the ideology of heteronormative love—translated into material evidence to further support their claim. However, the substantial amount of emotional labour needed to justify women’s reunification claims contributed to an extreme emotionality of the process. The procedure constructed “women in love” as irrational and thus vulnerable beings, and reproduced normative understandings of gender, conjugality, and feminized love (Frohlick 2009; Stevi Jackson 1993; D’Aoust 2018). The Facebook support group echoed the idea that love and marriage were inseparable from women’s happiness (Geoffrion 2018).» (p. 17-18)

Mots-clés

amour (64) couple (932) émotion (154) ethnicité (81) immigration (471) mariage mixte (6) réunification familiale (33)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=22381

Les premières familles anglo-canadiennes issues de mariages mixtes au Québec, 1760-1780

Fournier, Marcel.

Livre 2021

Mots-clés : Canada-Québec (863) couple (932) généalogie (33) histoire (559) mariage mixte (6) religion (238) XVIIIe siècle (20)

Les premières familles anglo-canadiennes issues de mariages mixtes au Québec, 1760-1780

Référence bibliographique ^[22381]

Fournier, Marcel. 2021. Les premières familles anglo-canadiennes issues de mariages mixtes au Québec, 1760-1780. Montréal: Société de recherche historique Archiv-Histo.

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1. Objectifs

Intentions :
L’objectif de ce livre est d’«identifier tous les mariages mixtes inter-ethniques et inter-religieux célébrés au Québec entre les années 1760 et 1780.» (p. 4) « Ce livre propose un répertoire biographique inédit des premières familles anglo-canadiennes issues des mariages mixtes contractés au Québec [durant cette période]. » (quatrième de couverture)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les informations nominatives nécessaires à cette recherche sont tirées de la base de données personnelle de [l’auteur] laquelle regroupe plus de 14 600 pionniers et pionnières établis au Québec entre 1617 et 1825. Pour la présente publication, une extraction a été faite concernant les mariages mixtes de 316 individus soit 312 hommes et seulement 4 femmes. En plus de la base de données, de nombreuses autres sources complémentaires ont été consultées dont le livre Les Européens au Canada des origines à 1765 (Hors France), ainsi que plusieurs bases de données telles que celle du PRDH sur les actes de l’état civil du Québec ancien et celle de Parchemin sur les actes notariés ainsi que des recensements du Québec pour la période de 1764 à 1805.» (p. 5)

Type de traitement des données :
Réflexion critique
Analyse de contenu

3. Résumé

«Au lendemain de la Conquête de la Nouvelle-France, des mariages mixtes, dénoncés autant par l’Église catholique que par l’Église protestante, sont tout de même contractés devant des prêtres catholiques et des pasteurs protestants. Ces mariages déclarés nuls par l’Église catholique dès 1760 sont toutefois légalisés à partir de 1764. Entre les années 1760 et 1780, 316 unions mixtes avec des Canadiennes sont enregistrées dont 222 devant un pasteur protestant et 94 devant un prêtre catholique. Parmi les 316 unions recensées au cours de cette période, 113 sont célébrées par des aumôniers militaires protestants. Ces mariages, que [l’auteur a] retracés, n’ont malheureusement pas fait l’objet d’un enregistrement dans l’état civil québécois.» (quatrième de couverture)

Mots-clés

Canada-Québec (863) couple (932) généalogie (33) histoire (559) mariage mixte (6) religion (238) XVIIIe siècle (20)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=19894

Religious Intermarriage in Canada, 1981 to 2011

Lee, Sharon M., Hou, Feng, Edmonston, Barry et Wu, Zheng.

Article 2017

Mots-clés : Canada-Québec (863) culture (288) ethnicité (81) influence (71) mariage mixte (6) religion (238) union (97)

Religious Intermarriage in Canada, 1981 to 2011

Référence bibliographique ^[19894]

Lee, Sharon M., Hou, Feng, Edmonston, Barry et Wu, Zheng. 2017. «Religious Intermarriage in Canada, 1981 to 2011 ». Journal for the Scientific Study of Religion, vol. 56, no 3, p. 667-677.

Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
The authors «examine trends and predictors of religious intermarriage as another indicator of religion’s social influence.» (p. 668)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
The authors use «restricted data from the 1981, 1991, and 2001 censuses of Canada, and the 2011 NHS [National household survey].» (p. 668)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

In the light of their analysis, the authors find that «[r]esidents of Quebec province with its majority Catholic population and distinctive Quebec history and culture are over 20 percentage points less likely to intermarry. This finding is consistent with the well-known group size effect on intermarriage previously noted as most Quebec residents identify as Catholic (Besanceney 1965; Davidson and Widman 2002; Hou et al. 2015; Schoen 1986). Finally, although statistically significant, the difference between women (the reference group) and men is small, with men being just 0.6 percentage points more likely to intermarry.» (p. 673) They conclude that «[a]lthough religious intermarriage increased between 1981 and 2011 in Canada, the increase is not uniform. Instead, the findings suggest that the role of religion in marriage has diverged into three distinct pathways for different religious communities. One pathway seems to imply a weakening of religion’s influence in marriage, shown by relatively high and increased intermarriage. […] A second pathway, represented by Sikhs and Hindus, depicts maintenance of strong endogamous norms, with low and stable intermarriage levels. For these two groups, religion’s influence on marriage remains strong. Finally, a third pathway represented by declining intermarriage among Muslims and the unaffiliated also suggests that religion’s social influence on marriage continues, but in different ways.» (p. 674-675)

Mots-clés

Canada-Québec (863) culture (288) ethnicité (81) influence (71) mariage mixte (6) religion (238) union (97)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=19395

Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle

Tremblay Lamarche, Alex.

Article 2015

Mots-clés : anglophone (28) Capitale-Nationale (215) couple (932) francophone (28) mariage mixte (6) métissage (12) union (97) XIXe siècle (65)

Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle

Référence bibliographique ^[19395]

Tremblay Lamarche, Alex. 2015. «Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle ». Cap-aux-Diamants, no 121, p. 17-20.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
L’étude a pour but de montrer que les mariages mixtes (entre Canadiens-français et Britanniques) étaient courants au XIXe siècle à Québec.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«La porosité entre les différentes élites de Québec et leurs lieux de sociabilité communs constituent probablement deux des principaux facteurs expliquant les mariages mixtes dans la capitale. En effet, en se côtoyant aux concerts de l’Académie de musique et dans les réceptions auxquelles elles prennent part, les différentes élites de la ville en viennent à tisser des liens qui donnent naissance à quelques idylles.» (p. 19) «Les couples mixtes ne diffèrent donc pas énormément des couples endogames. Tout comme ceux-ci, ils visent entre autres à permettre aux deux époux de maintenir leur rang et d’assurer la pérennité de la lignée. Pour les élites, il importe davantage de s’unir à une personne de la même classe sociale qu’à quelqu’un du groupe ethnolinguistique duquel elles sont issues. Cela n’empêche toutefois pas l’existence de rapports de force et de tensions entre les communautés ethniques.» (p. 20) L’auteur conclut que «force est de constater que les élites de Québec forment un petit groupe passablement uni au début du XXe siècle. La plupart des grandes familles comptent au moins un mariage mixte en leur sein. […] Donc, peut-on encore parler d’élites distinctes alors que la plupart d’entre elles comptent des notables issus d’autres origines dans leur famille? Assurément pas sans nuancer la chose.» (p. 20)

Mots-clés

anglophone (28) Capitale-Nationale (215) couple (932) francophone (28) mariage mixte (6) métissage (12) union (97) XIXe siècle (65)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=12028

''Un mélange aussi redouté qu’il est à craindre'' : race, genre et conflit identitaire à Kahnawake, 1810-1851

Vien, Marie Lise.

Thèse 2013

Mots-clés : Autochtone (286) communauté (258) genre (310) identité (529) intégration (251) mariage mixte (6) métissage (12) XIXe siècle (65)

''Un mélange aussi redouté qu’il est à craindre'' : race, genre et conflit identitaire à Kahnawake, 1810-1851

Référence bibliographique ^[12028]

Vien, Marie Lise. 2013. «''Un mélange aussi redouté qu’il est à craindre'' : race, genre et conflit identitaire à Kahnawake, 1810-1851». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Ce mémoire retrace les différents discours sur l’acceptabilité des mariages entre Autochtones et Blancs véhiculés à Kahnawake entre 1810 et 1851, années qui précèdent l’adoption de l’Acte pour mieux protéger les terres et les propriétés des sauvages dans le Bas-Canada et la pétition des chefs autochtones qui en demandent l’amendement.» (p. viii)

Questions/Hypothèses :
«En quoi les mariages Autochtones-Blancs deviennent-ils problématiques dans la première moitié du XIXe siècle? Pourquoi en 1850, certains Mohawks demandent un amendement dont le biais sexiste va à l’encontre de leur culture traditionnelle matrilinéaire et matrilocale? Quels évolutions ou événements récents les conduisent à redéfinir ainsi leurs traditions d’intégration et d’adoption de Blancs? Quels sont les facteurs constitutifs de l’identité autochtone dans la première moitié du XIXe siècle et y a-t-il consensus à ce sujet parmi les divers membres de la communauté?» (p. 34) «Le mémoire s’appuie sur l’hypothèse selon laquelle l’acceptabilité des mariages Autochtones-Blancs au sein de la communauté évolue au rythme des discours coloniaux en matière de mariage, de même que des luttes de pouvoirs et des conflits d’intérêts propres à la communauté.» (p. 35)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Cette recherche s’appuie essentiellement sur deux catégories de sources [premières], soit les archives gouvernementales et les archives religieuses.» (p. 36)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé

Selon l’auteure, «[d]es points de vue conflictuels se concrétisent au rythme de l’évolution des relations entre les Mohawks, les Blancs qui demeurent dans la communauté, et les représentants de l’État et de l’Église catholique, de même qu’à la lumière des relations qu’entretiennent entre eux les Iroquois influents au village. Qu’il soit formulé par des membres externes ou internes à la communauté, chaque discours cherche à encadrer l’intégration d’étrangers par les unions Autochtones-Blancs, ainsi que le métissage qui s’en suit, selon une conception particulière de la race et des genres. Dans un contexte de relations tendues avec les Blancs établis au village et de conflit identitaire, plusieurs personnes tentent de réorienter les traditions maritales pour servir des considérations religieuses, matérielles, politiques ou identitaires. Ce sont des intérêts partagés ou disputés qui poussent certains Mohawks et représentants de l’Église et de l’État à souhaiter que l’intégration des étrangers par les mariages Autochtones-Blancs soit balisée par des normes conformes à une tradition patrilinéaire et patri locale. En cherchant à exclure ou inclure les enfants nés de mariages entre Autochtones et Blancs, les différents acteurs participent à un processus de construction discursive de l’identité autochtone, alors qu’ils redéfinissent les frontières identitaires entre Blancs et Autochtones.» (p. viii)

Mots-clés

Autochtone (286) communauté (258) genre (310) identité (529) intégration (251) mariage mixte (6) métissage (12) XIXe siècle (65)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=11535

Nouvelles perspectives sur la mixité conjugale : le sujet et l’acteur au coeur de l’analyse

Therrien, Catherine et Le Gall, Josiane.

Article 2012

Mots-clés : conjugalité (246) culture (288) identité (529) mariage mixte (6) parentalité (394) transmission (177)

Nouvelles perspectives sur la mixité conjugale : le sujet et l’acteur au coeur de l’analyse

Référence bibliographique ^[11535]

Therrien, Catherine et Le Gall, Josiane. 2012. «Nouvelles perspectives sur la mixité conjugale : le sujet et l’acteur au coeur de l’analyse ». Enfances, Familles, Générations, no 17, http://www.efg.inrs.ca/index.php/EFG/article/view/202, p. 1-20.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«En prenant la teinte des préoccupations sociopolitiques et intellectuelles d’une période donnée, les travaux en sciences sociales reflètent ’l’air du temps’ (Varro, ce numéro). La façon dont les chercheurs appréhendent leurs objets d’étude est donc liée au temps, mais également à l’espace, c’est-à-dire au contexte dans lequel ils sont ancrés. Il nous a donc semblé intéressant de faire un survol des différentes perspectives théoriques ayant structuré le champ des études sur la mixité conjugale en débutant par une synthèse des cadres théoriques qui ont longtemps dominé les recherches sur les couples mixtes pour ensuite mettre au jour l’émergence de perspectives récentes qui accordent une place privilégiée aux acteurs et placent l’identité personnelle au cœur de leur analyse.» (p. 1-20)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«En conclusion, nous aimerions faire ressortir des pistes de recherche en insistant sur quelques-uns de ces thèmes qui retiennent particulièrement notre attention. Tout d’abord, comme le montre Fred Dervin à propos des langues parlées dans les couples mixtes, ce type d’union peut mener à l’adoption par les individus de nouvelles références (parcours de conversion religieuse, apprentissage d’une nouvelle langue, acquisition d’une nouvelle nationalité, adoption de nouvelles références culturelles, etc.). […] Ensuite, nous avons signalé le manque de recherches sur les choix effectués par les parents en couple mixte concernant les marqueurs identitaires de leurs enfants et les diverses stratégies mises en œuvre pour les concrétiser. La compréhension des éléments transmis et des configurations culturelles dans lesquelles évoluent ces familles permettrait de voir si le processus de transmission donne lieu ou non à une synthèse des contenus parentaux. […] Enfin, comme le signale Fong-Ming Yang dans son article, la question de l’entourage des couples mixtes peut apporter un éclairage nouveau sur divers aspects de l’identité personnelle: Quelle est la nature des rapports entretenus entre les couples mixtes et la parenté? Quel est le rôle de cette dernière dans l’intégration des conjoints? Quel est le rôle des réseaux de parenté dans la transmission aux enfants de marqueurs identitaires?» (p. 14)

Mots-clés

conjugalité (246) culture (288) identité (529) mariage mixte (6) parentalité (394) transmission (177)

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