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http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=22207

Intersectional Analysis of the Life Course of LGBTQ+ Parent Families in Québec: Partial and Homonormative Inclusion

Chbat, Marianne, Côté, Isabel, Pagé, Geneviève et Blais, Martin.

Article 2022

Mots-clés : coming out (16) discrimination (71) droit de la famille (350) hétéronormativité (5) inclusion (39) intersectionnalité (40) LGBTQ+ (43) parent | parents (2431)

Intersectional Analysis of the Life Course of LGBTQ+ Parent Families in Québec: Partial and Homonormative Inclusion

Référence bibliographique ^[22207]

Chbat, Marianne, Côté, Isabel, Pagé, Geneviève et Blais, Martin. 2022. «Intersectional Analysis of the Life Course of LGBTQ+ Parent Families in Québec: Partial and Homonormative Inclusion ». Journal of Homosexuality, p. 1-22.

Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Few studies have directly addressed the concerns of LGBTQ+ [lesbian, gay, bisexual, trans, queer] parents, especially in the context of blended families when children were born into a previous heterosexual relationship or after a parent’s transition. To overcome this gap, our study attempted to shed light on the parenting experiences of these people while considering various factors, such as age, place of residence, gender identity, and belonging to a minority ethnic/ racial group, to name a few.» (p. 18)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«The SAVIE-LGBTQ [Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ] research is the main research on which the results of this article are based.» (p. 7) In this study, «[t]hirty-one participants were recruited through the first wave of pre-interviews that took place in the summer of 2018. […] The second wave took place from January 2019 to the summer of 2020, completing the recruitment with a total of 137 participants.» (p. 8) In addition, «[t]he average age of the people we met was 45 years old, and more than a third of the respondents were over 50 years old. Participants had, on average, two children.» (p. 8)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Results of this study show that «[f]or almost all [participants], revealing their gender identity resulted in a separation from the other parent and required a period of reconstruction, in terms of both parenthood and personal image. This rupture or rejection resulted in great emotional suffering, and many felt they lost bonds that they had believed to be stable and indestructible.» (p. 9) In addition, «participants’ reflections show a form of internalized homophobia that is also fueled by the internalization of an idealized discourse of motherhood.» (p. 11) Plus, «the mothers who had left the children’s biological fathers all considered that their maternal identity must remain predominant in their lives and that it was essential to protect their children and offer them the best stability, no matter what they were going through in their lives.» (p. 11) Finally, «[a]lthough our results show that the experiences of parenthood were different for trans parents, lesbian and bisexual mothers, and gay fathers who had children through previous heterosexual relationships, all shared the fear of losing their children to different degrees.» (p. 14)

Mots-clés

coming out (16) discrimination (71) droit de la famille (350) hétéronormativité (5) inclusion (39) intersectionnalité (40) LGBTQ+ (43) parent | parents (2431)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=22088

Entre transgression et conformisme : la réception critique du discours amoureux chez Claire Martin et Nelly Arcan

Parent, Catherine.

Article 2021

Mots-clés : amour (64) discours (80) femme (1236) hétéronormativité (5) littérature (146) médias (55) patriarcat (42) représentation (229)

Entre transgression et conformisme : la réception critique du discours amoureux chez Claire Martin et Nelly Arcan

Référence bibliographique ^[22088]

Parent, Catherine. 2021. «Entre transgression et conformisme : la réception critique du discours amoureux chez Claire Martin et Nelly Arcan ». Recherches Sociographiques, vol. 62, no 2, p. 409-426.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
Dans cet article, l’autrice questionne «la réception des œuvres d’autrices qui abordent l’amour, en se demandant si les effets de genre littéraires et sexués interviennent dans le traitement du discours amoureux de ces femmes. [À] la lumière des travaux sur le genre et la légitimité culturelle[,] cet article convie à une réflexion sur les écrivaines qui ont “opéré une transgression de l’habitus sentimental” dans leurs œuvres […].» (p. 410) Ce sont plus particulièrement les œuvres Avec ou sans amour de Claire Martin et Folle de Nelly Arcan qui sont examinées.

Questions/Hypothèses :
L’autrice émet «l’idée que la vision canonique de l’amour et du sujet féminin, dont les traits incarnent la vision du système patriarcal et hétérosexuel, supplantera le discours novateur des autrices dans les articles de presse. [Elle avance] également que la lecture de la réception critique du discours amoureux mettra au jour une stigmatisation des genres littéraires et sexués propres à la production littéraire étudiée, ce qui aura comme effet de minoriser le statut des deux œuvres au sein du champ littéraire.» (p. 412)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Tenant compte à la fois des luttes au sein du champ littéraire que convoque [le corpus de l’autrice], du contexte sociohistorique qui accompagne la publication des deux œuvres choisies ainsi que des instances de production, de diffusion et de consécration qui influencent la réception critique, [cet] article interrogera séparément les articles de presse qui ont accompagné la réception d’Avec ou sans amour et de Folle en regard du discours amoureux véhiculé dans ces deux œuvres.» (p. 411)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé

«Au terme de [l’]analyse de la réception de ces deux œuvres, [il] apparaît clair que la liberté de penser, de (se) dire et de dénoncer l’amour sous ses formes les plus perverses permet un éclairage nouveau sur le traitement du sentiment amoureux dans la production littéraire féminine. Ensemble, Martin et Arcan transgressent le discours archétypal qui associe femmes et sentimentalité et bousculent l’ordre patriarcal. Partie prenante de la presse, la réception critique se présente comme un espace privilégié pour l’élaboration d’un discours amoureux normatif. À l’instar des chroniqueurs.ses qui signent des articles qui traitent de la manière de se comporter en amour ou qui répondent aux courriers du cœur, les critiques qui abordent le discours amoureux possèdent un capital symbolique qui leur confère une légitimité certaine. Si les protagonistes du corpus étudié arrivent à transformer le rapport de pouvoir par le biais de diverses stratégies discursives, la réception critique qui fait état de ce corpus ne cible pas le caractère revendicateur et novateur des œuvres. Au contraire, les articles de presse insistent sur les impacts des transgressions effectuées par les femmes, se permettant de poser un jugement littéraire – et souvent moral – tout en laissant de côté le réel discours des narratrices. Autrement dit, la parole des écrivaines jugée plaintive, jalouse et apitoyée est étouffée par les constats qui assignent les protagonistes à un rôle hétéronormatif.» (p. 422)

Mots-clés

amour (64) discours (80) femme (1236) hétéronormativité (5) littérature (146) médias (55) patriarcat (42) représentation (229)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=21022

Représentations et récits pluriels au sein des familles homoparentales

Côté, Isabel et Lavoie, Kévin.

Article 2020

Mots-clés : désir d’enfant (73) diversité (44) hétéronormativité (5) homoparentalité (118) intervenant | intervenante (444) procréation assistée (100) relation familiale (196) représentation sociale (93)

Représentations et récits pluriels au sein des familles homoparentales

Référence bibliographique ^[21022]

Côté, Isabel et Lavoie, Kévin. 2020. «Représentations et récits pluriels au sein des familles homoparentales ». Service Social, vol. 66, no 1, p. 49-58.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
Dans cet article, les auteurs situent leurs «intérêts de recherche portant sur les familles homoparentales conçues par procréation assistée au regard de la littérature scientifique sur le sujet et de [leur] posture comme chercheur·e·s.» (p. 51)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Leurs «expériences professionnelles comme intervenant·e·s et chercheur·e·s au sein des communautés LGBTQ+ et, plus particulièrement, auprès des familles issues de la diversité sexuelle [amènent les auteurs] à reconnaître et à valoriser la résilience et les forces des personnes qui dérogent aux normes familiales, de genre et des sexualités. “Faire famille” prend différents visages et se conjugue au pluriel, puisque le désir d’enfant à la base du projet parental s’ancre dans une pluralité de trajectoires, de modèles et de configurations familiales où s’entrecroisent les liens sociaux, biologiques et légaux. À [leurs] yeux, la diversité familiale est une richesse qu’il convient de promouvoir, et non de réprouver.» (p. 51) En outre, les résultats de leurs recherches «montrent que les réserves ou les critiques véhiculées dans les débats publics concernant le bien-être des enfants ne correspondent pas aux expériences vécues et relatées par ces derniers. Si la crainte d’une “perte de repères” en l’absence d’un modèle parental traditionnel est souvent évoquée […], les dizaines d’enfants [qu’ils ont] rencontrés au Québec et en France sont pourtant en mesure d’expliquer leur système familial et d’en identifier les composantes et les frontières [….]. Ils et elles possèdent une créativité et une flexibilité particulières qui leur permettent de réfléchir autrement aux relations familiales […].» (p. 53)

Mots-clés

désir d’enfant (73) diversité (44) hétéronormativité (5) homoparentalité (118) intervenant | intervenante (444) procréation assistée (100) relation familiale (196) représentation sociale (93)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=20572

La reconnaissance et la visibilité de l’homoparentalité féminine en milieu rural

Tétreault, Gabrielle.

Thèse 2018

Mots-clés : hétéronormativité (5) homoparentalité (118) LGBTQ+ (43) modèle familial (17) norme (61) reconnaissance (59) ruralité (20) valeur (217)

La reconnaissance et la visibilité de l’homoparentalité féminine en milieu rural

Référence bibliographique ^[20572]

Tétreault, Gabrielle. 2018. «La reconnaissance et la visibilité de l’homoparentalité féminine en milieu rural». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Ce mémoire examine la reconnaissance sociale reçue par des mères homoparentales vivant en milieu rural en se penchant notamment sur leurs sentiments de visibilité ou d’invisibilité et sur le rapport qu’elles entretiennent avec l’hétéronormativité.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
La question principale de la recherche est la suivante: «[q]uelle reconnaissance sociale reçoivent les mères homoparentales vivant en milieu rural?» (p. 42)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé «de sept mères de famille homoparentale résidant dans une région qualifiée de rurale.» (p. i)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Au terme de l’analyse, il semble que les mères participantes reçoivent présentement une reconnaissance sociale qui, sans nécessairement être complète, les satisfait, avec toutes les nuances qu’une telle conclusion implique. En effet, bien que leur statut de famille homoparentale ait parfois été l’objet de regards ou de commentaires désapprobateurs, ces expériences négatives ne sont pas celles que les mères retiennent. En rétrospective, les participantes constatent la prépondérance, dans leur milieu social et familial, d’un soutien et de gestes bienveillants à l’égard de leur modèle familial. [Toutefois,] une certaine intériorisation de la norme hétérosexuelle semble permettre la rationalisation et la mise en perspective, par les participantes, d’événements à connotation plus négative. Par ailleurs, il n’est pas rare que la reconnaissance reçue soit attribuée à la “normalité” de leur vie familiale, et donc à leur habilité à rendre visible l’image d’une vie familiale “comme les autres”. Ainsi, le désir de reconnaissance de leur modèle homoparental semble donner lieu à cette stratégie qui vise l’obtention d’une forme de visibilité bien précise, soit celle d’une parentalité intégrant les valeurs et les normes collectives. […] De manière générale, le sentiment de reconnaissance semble ancré dans une tension entre, d’une part, le désir d’affirmer la spécificité du modèle familial que ces mères incarnent et, d’autre part, une rationalisation et une prise en compte des regards normatifs à leur endroit.» (p. 116)

Mots-clés

hétéronormativité (5) homoparentalité (118) LGBTQ+ (43) modèle familial (17) norme (61) reconnaissance (59) ruralité (20) valeur (217)

http://familia.ucs.inrs.ca/notice/?ID=20527

Aînés LGBT : quelle source de soutien et de soins lors du vieillissement?

Beauchamp, Julie, Brotman, Shari, Chamberland, Line et Ferrer, Ilyan.

Chapitre 2018

Mots-clés : aîné | aînée (312) autonomie (181) famille choisie (5) hétéronormativité (5) LGBTQ+ (43) proche aidant | proche aidante (454) soutien familial (225) vieillesse (83)

Aînés LGBT : quelle source de soutien et de soins lors du vieillissement?

Référence bibliographique ^[20527]

Beauchamp, Julie, Brotman, Shari, Chamberland, Line et Ferrer, Ilyan. 2018. «Aînés LGBT : quelle source de soutien et de soins lors du vieillissement?». Dans Les vieillissements sous la loupe : entre mythes et réalités , sous la dir. de Véronique Billette, Marier, Patrik et Séguin, Anne-Marie, p. 257-264. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
«Le présent chapitre questionne le mythe selon lequel seulement les épouses, époux, présumément hétérosexuels, ainsi que leurs enfants devenus adultes, ou, à défaut, un autre membre de la famille, soutiennent et prennent soin des personnes aînées en perte d’autonomie.» (p. 257)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Au cours de leur vie, plusieurs personnes aînées LGBT [lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans] se sont construit des réseaux de soutien solides sur lesquels elles peuvent s’appuyer et qui incarnent, bien souvent, leur principale famille.» (p. 262) «Même s’il s’avère exact que le soutien et les soins sont actuellement apportés par la famille immédiate pour une majorité de personne, il demeure qu’une partie des aînés reçoivent diverses formes d’assistance provenant d’un réseau informel, dont les membres ne sont pas considérés comme de la famille au sens traditionnel du terme. La notion de famille fait désormais référence à une diversité de structures et de situations familiales dans nos sociétés. En effet, le lien conjugal entre les conjoints, conjointes de même sexe de même que la filiation avec des parents de même sexe ont reçu une reconnaissance légale et, de plus en plus, sociale. Afin de prendre en compte cette diversification, il est proposé d’adopter une conception élargie et inclusive de ce que représente une “famille” et, concrètement, des personnes pouvant être considérées comme en faisant partie.» (p. 259) «La reconnaissance et l’inclusion [d’un] réseau composé de partenaires, des membres de la famille choisie et d’intervenants d’organismes communautaires sont donc essentielles afin de favoriser une mobilisation adéquate des services formels pour répondre aux besoins des aînés LGBT.» (p. 262)

Mots-clés

aîné | aînée (312) autonomie (181) famille choisie (5) hétéronormativité (5) LGBTQ+ (43) proche aidant | proche aidante (454) soutien familial (225) vieillesse (83)

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