Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
«[N]ous réfléchirons d’abord à l’image sociale des seins dans les sociétés occidentales, laquelle peut constituer un obstacle à l’allaitement dans l’espace public. Nous explorerons ensuite les raisons pour lesquelles plusieurs femmes valorisent la discrétion lorsqu’elles pratiquent l’allaitement et verrons comment elles occupent l’espace public, en abordant principalement le sujet des salles d’allaitement puis celui des manifestations collectives en faveur de l’allaitement. Nous conclurons sur une réflexion s’adressant principalement aux professionnels de la santé qui interviennent auprès des femmes enceintes ou qui ont récemment accouché.» (p. 116)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure se base sur des «écrits scientifiques récents, notamment dans le domaine de la sociologie, de la géographie et de la santé publique». (p. 116)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Si, dans les campagnes de promotion, les autorités publiques présentent les bienfaits de l’allaitement pour la mère et l’enfant, elles négligent d’aborder des enjeux pouvant influencer cette pratique, comme le rapport des femmes à leurs corps (et à leurs seins), dans l’espace public en particulier. […] En dépit de ces efforts concrets pour changer l’environnement social [campagne publicitaire, capsule vidéo, etc.], il n’en demeure pas moins que les femmes sont sujettes à une certaine forme de stigmatisation lorsqu’elles allaitent dans l’espace public. […] Dans ce contexte, la discrétion semble être ce qui rend l’allaitement en public acceptable, la manière de le faire dans le respect des autres [ce qui] devient problématique lorsqu’elle est imposée aux femmes. Effectivement, cette injonction contribue à leur isolement, car elle les encourage […] à donner le sein à l’abri des regards […], ce qui renforce l’idée que l’allaitement est un geste intime et personnel, qui doit s’exercer en privé. [Par exemple, les] salles d’allaitement contribuent ainsi à rendre invisible le corps des femmes qui allaitement. [N]ous pensons [que les salles d’allaitement] peuvent aussi être perçues comme des lieux de transition. […] Il existe un malaise évident autour de l’allaitement dans l’espace public, et le changement de norme à cet égard ne devrait pas être la seule responsabilité des femmes. […] L’allaitement, tout comme la maternité, nous force à réfléchir à la place des femmes dans l’espace public, comme citoyennes à part entière, et ce, à différentes étapes de leur vie.» (p. 129-131)

1. Objectifs

Intentions :
«Afin de soutenir les gestionnaires et partenaires montréalais dans l’identification des arrondissements et des secteurs qui nécessitent davantage d’investissements et d’actions en faveur d’environnements favorisant la pratique d’activités physiques, la Direction de santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (DSP) a dressé un portrait de l’accessibilité aux parcs et aux installations sportives […] dans huit arrondissements de Montréal. Cette étude, qui se veut la première du genre au Québec, vise les familles et les personnes très défavorisées matériellement et tient compte des indicateurs liés à l’accessibilité spatiale, la disponibilité ainsi que la superficie de l’espace urbain réservée aux parcs.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
Les autrices se sont posées les questions suivantes: «[a]u plan de la disponibilité, est-ce que les parcs et les installations sportives sont disponibles équitablement selon le nombre de parcs de quartiers, le nombre d’installations et la surface occupée par les parcs? En lien avec l’accessibilité spatiale, est-ce que les parcs sont à proximité des couples avec enfants, des familles monoparentales et des personnes défavorisées?» (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Les parcs et les installations sportives des huit arrondissements de la ville de Montréal suivants ont été sélectionnés: Côte-des-Neiges─Notre-Dame-de-Grâce, Sud-Ouest, Ville-Marie, Plateau Mont-Royal, Rosemont─La Petite-Patrie, Mercier─Hochelaga-Maisonneuve, Villeray─Saint-Michel─Parc-Extension, Rivière-des-Prairies─Pointe-aux-Trembles. Ce sont «[l]es familles et les personnes très défavorisées matériellement [qui] sont les deux populations retenues dans la présente étude.» (p. 8) Les autrices ont «documenté et mesuré objectivement l’accès aux parcs en utilisant des données issues de deux banques: [b]ase de données géoréférencées Mégaphone en lien avec les parcs et les installations sportives à Montréal (Géostem, 2007) [et] [r]ecensement de données canadiennes en lien avec les variables de population de l’étude (Statistique Canada, 2001 et 2006)». (p. 11)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les parcs et les espaces verts sont parmi les infrastructures sportives les plus utilisées par les tout-petits et leur famille. L’accessibilité aux parcs est un des indicateurs les plus puissants pour prédire leur pratique d’activités physiques libres. […] Les résultats de l’étude permettent de confirmer que toutes les familles, tant en couple que monoparentales, vivent à moins de 800 mètres d’un parc avec installations sportives. Les résultats sont les mêmes pour les personnes défavorisées. Par contre, l’analyse du nombre de parcs, du nombre d’installations et de la superficie de l’espace urbain réservée aux parcs en fonction des familles et des personnes défavorisées démontre des variations d’un arrondissement à l’autre. Ce portrait servira d’outil de gestion pour surveiller l’évolution de l’environnement influençant l’activité physique, et l’adéquation entre l’offre de parcs et les besoins des familles et des personnes défavorisées. Ces données seront transmises aux groupes concernés par les environnements favorables à l’activité physique et aux responsables de la révision des plans municipaux afin qu’ils poursuivent leurs efforts pour améliorer l’accessibilité aux parcs et ce, dans une perspective d’équité. Complémentaire à cette étude, un deuxième volet poursuivra l’analyse de l’accessibilité en documentant l’accès aux parcs par les voies cyclables et la sécurité aux intersections attenantes aux parcs. De plus, l’ensemble des données sur l’accessibilité sera étudié à la lumière des plans d’action famille.» (p. 3)