Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
«With an overall objective of contributing to theoretical and empirical understanding of union dissolution in middle and later life, we explore the role of marital and family biography in influencing union dissolution among men and women in the middle and later years of life. Moreover, we do so in a Canadian context, characterized by profound differences in marital and cohabitation patterns, particularly when comparing Québec residents to those in other provinces.» (p. 345)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«We draw on retrospective (survival) data on union histories from the 2007 Canadian General Social Survey, Cycle 21 (GSS21), conducted with a nationally representative sample of the noninstitutionalized Canadian population aged 45 and older.» (p. 342)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«First, our findings revealed that those in cohabiting unions at age 45 had already been in these unions for an average of 10 years, providing some indication of the stability of many of these relationships. Yet, those in cohabiting relationships faced a significantly greater risk of union disruption than those who were married. […] Second, when it came to aspects of union biography, […] we found union duration prior to age 45 to be unrelated to subsequent union dissolution when overall union dissolution (combining marital and cohabiting unions) was examined. In addition, prior union duration was positively rather than negatively related to midlife and later-life union dissolution among married men (but not women) and negatively related to union dissolution only among cohabiting women and men. [T]he finding that Quebec residence increased the likelihood of cohabitation but also contributed to marital but not cohabiting union instability in middle- and later-life supports findings previously reported for samples including younger adults (e.g., Ménard, 2011). Thus, it appears that for middle-aged and older adults as well, as marriage has weakened in the province, thereby generating higher dissolution rates, cohabitation has become more common and no longer has distinctive effects on outcomes such as union stability […].» (p. 357-358)

1. Objectifs

Intentions :
«Une forme inédite de paternité vient de faire son apparition dans nos sociétés occidentales. Un mari infertile peut maintenant appeler un enfant à l’existence: il en sera le père sans toutefois en être le géniteur, grâce à l’insémination thérapeutique où le gynécologue peut féconder une femme avec la semence d’un donneur totalement inconnu. […] La réflexion qui suit porte sur cette nouvelle forme de paternité.» (p. 163)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«La forme inédite de paternité rendue possible par l’insémination thérapeutique ne peut se comprendre que si on établit une distinction entre être ‘père’ et être ‘géniteur’. On sait déjà la progression quasi géométrique des sciences et des technologies qui a instauré plus de changements socio-culturels en quatre décades qu’en quatre millénaires. Mais c’est l’insertion de cette biotechnologie dans le secteur de la reproduction humaine qui oblige à repenser les concepts de paternité et de maternité et à faire cette distinction.» (p. 171-172) L’auteur mentionne que «[e]st père celui qui prend un enfant dans son affection pour l’amener à l’autonomie de l’adulte, avec le maximum d’épanouissement possible. […] Cela transcende (sans les exclure ou les nier pour autant) les rapports biologiques établis entre deux individus par la procréation, pour situer la paternité spécifiquement humaine dans l’ordre des relations interpersonnelles.» (p. 176) «Toute paternité est une importante responsabilité qui doit faire l’objet d’une décision réfléchie. Il en est ainsi et davantage encore pour la paternité par voie d’insémination. Les conditions de cette prise de décision gravitent autour de deux grands axes: l’équilibre émotionnel et la stabilité maritale.» (p. 191) L’auteur conclut en affirmant que «la paternité par adoption de gènes mérite son droit de cité dans nos sociétés.» (p. 195)