Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
« The first objective is to test the links between childhood experiences with CP and physical abuse, and favorable attitudes toward CP. [...] The second objective is to explore the link between the level of perceived frequency of physical injuries resulting from CP and the adoption of favorable attitudes toward CP. » (p. 1289)

Questions/Hypothèses :
« [I]t is hypothesized that spanking in childhood, but not severe physical abuse, will predict favorable attitudes toward spanking, whereas other childhood experiences with violence and abuse (exposure to domestic violence, psychological abuse, and sexual abuse) and sociodemographic characteristics of the respondents (age, gender, and education) are taken into account. » (p. 1289)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Analyses were performed with survey data collected from a representative sample of 1,000 adults from Quebec, Canada [from] the Marie-Vincent Foundation, a private organization devoted to child abuse prevention. » (p. 1285; 1289)

Instruments :
« In addition of sociodemographic variables [...], questions were asked to measure, among others, (a) attitudes toward spanking, (b) perception of how often physical injuries result from CP, and (c) various experiences with violence and abuse in childhood, including psychological abuse, spanking, and more severe physical violence, exposure to domestic violence, and sexual abuse before age 18 years. Most items [of this questionnaire] were taken from available family violence surveys conducted in North America. » (p. 1290)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« This study identifies predictors of favorable attitudes toward spanking. [...] According to this survey, a majority of respondents endorsed spanking, despite their recognition of potential harm associated with corporal punishment (CP) of children. The prediction model of attitudes toward spanking included demographics, experiencing or witnessing various forms of family violence and abuse in childhood, and perceived frequency of physical injuries resulting from CP. Spanking was the most reported childhood experience (66.4%), and most violence and abuse predictors were significantly and positively correlated. Older respondents who were spanked in childhood and who believed that spanking never or seldom results in physical injuries were the most in favor of spanking. On the other hand, respondents who reported more severe physical violence or psychological abuse in childhood were less in favor of spanking. Findings are discussed in terms of prevention of CP and family coercion cycle. » (p. 1285)

1. Objectifs

Intentions :
« La présente recherche vise à dresser le portrait des expériences et des opinions [d’]étudiants universitaires francophones à l’égard du recours à la punition corporelle dans l’éducation des enfants et de leur intention d’y recourir à leur tour comme parent. » (p. i)

Questions/Hypothèses :
« Hypothèse 1 : Les étudiants qui auront fait l’expérience de la punition corporelle dans leur enfance seront plus nombreux à manifester leur intention de recourir à cette méthode disciplinaire que ceux qui ne l’auront jamais expérimentée.
Hypothèse 2 : Plus les étudiants auront été fréquemment l’objet de punitions corporelles dans leur enfance, plus ils auront tendance à manifester leur intention de recourir à cette méthode éducative.
Hypothèse 3 : Les étudiants qui auront une opinion positive à l’égard du recours à la punition corporelle seront plus susceptibles de manifester leur intention d’utiliser à leur tour cette méthode disciplinaire que ceux qui auront une opinion négative de la punition corporelle.
Hypothèse 4 : Les étudiants qui participent activement à un groupe religieux seront plus susceptibles d’envisager recourir à la punition corporelle que ceux qui ne participeront pas activement à un groupe religieux. » (pp. 48-49)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Un échantillon probabiliste de 2200 étudiants universitaires a répondu au questionnaire [...] qui a été distribué aléatoirement sur le campus de l’Université de Montréal. » (p. 51)
« La banque de données utilisée est composée des réponses de 2143 étudiants universitaires interrogés. [...] 58 sujets ont été retranchés de la banque de données initiale en raison du nombre trop élevé de données manquantes pour des variables importantes de cette étude. » (p. 53)

Instruments :
« Sondage [...] composé en tout de treize questions à choix multiples, dont trois s’adressent à tous les répondants. Les dix autres questions sont destinées seulement aux sujets qui affirment avoir déjà reçu au moins une punition corporelle. Une dizaine de questions supplémentaires visant à recueillir des données démographiques sur l’échantillon interrogé complètent le questionnaire. » (pp. 52-53)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Après avoir décrit les expériences de châtiments corporels vécues par les étudiants au cours de leur enfance ou adolescence et après avoir présenté le portrait de leurs opinions au sujet du recours à la punition corporelle, un modèle explicatif de l’intention de recourir à cette méthode disciplinaire est présenté. À cette fin précise, une analyse factorielle exploratoire a d’abord été opérée afin de cibler les variables les plus susceptibles de rendre compte des opinions à l’égard de la punition corporelle. Dans un second temps, les trois facteurs générés, soit l’opinion négative à l’égard de la punition corporelle, l’opinion positive à l’égard du recours à cette méthode disciplinaire et l’opinion ambivalente par rapport à l’utilisation de la punition corporelle, sont introduits dans le modèle comme trois variables indépendantes. Une quatrième variable indépendante relative à l’expérience personnelle de la punition corporelle, soit la fréquence des punitions corporelles reçues, est également introduite dans le modèle explicatif de l’intention de recourir à la punition corporelle comme parent. De façon générale, il ressort des analyses de régression logistique que la fréquence des punitions corporelles reçues, de même que l’opinion positive du recours à la punition corporelle s’avèrent reliées de façon positive et significative à l’intention de l’utiliser comme parent. Par ailleurs, l’opinion négative de la punition corporelle est significativement reliée à l’intention de ne pas y recourir, alors que l’opinion ambivalente ne s’avère pas statistiquement significative de l’intention de recourir à la punition corporelle. Enfin, l’ajout de trois variables contrôle, soit le pays d’origine, le sexe du répondant et sa participation active à un groupe religieux ne modifient pas les relations du modèle proposé ni ne contribuent substantiellement à un accroissement de la variance expliquée. » (p. i)

1. Objectifs

Intentions :
Ces premiers résultats permettent de dresser un portrait provincial de la situation actuelle quant aux attitudes et aux pratiques des parents à l’égard de la discipline et des châtiments corporels envers les enfants. » (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
3148 mères et 953 pères d’enfants de 0 à 17 ans, vivant au moins 50 % du temps avec l’enfant.

Instruments :
- Guide d’entretien téléphoniques en français et en anglais;
- Échelle de résolution de conflits parent-enfant (Strauss et al., 1998).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’enquête réalisée en 1999 avait montré que les mères les plus favorables au recours à la punition corporelle rapportent davantage ce type de conduites envers l’enfant. L’enquête précédente avait aussi montré que la punition corporelle est rarement utilisée seule puisque les parents qui y ont recours rapportent également d’autres conduites comme crier, hurler, insulter ou menacer l’enfant. En 2004, les mères déclarent moins souvent le recours à la violence physique mineure envers l’enfant par un adulte du ménage qu’en 1999. Par ailleurs, cette baisse de la violence physique mineure est contrebalancée par un recours plus fréquent à des épisodes d’agression psychologique. À l’instar de la diminution observée dans le recours à la punition corporelle, une diminution des attitudes en faveur de cette méthode depuis cinq ans est également notée. Bien que l’on assiste à une diminution des attitudes parentales favorables à la punition corporelle, les points de vue demeurent partagés sur la question. En effet, c’est près du quart des mères qui croient que certains enfants ont besoin d’une tape pour apprendre à bien se conduire. C’est aussi plus de la moitié qui croit que les parents qui donnent des tapes à leurs enfants ont raison de le faire. Des normes sociales différentes à propos de l’éducation des enfants semblent ainsi encore cohabiter au sein de la population québécoise. » (pp. 1-2)
« En somme, les résultats de l’enquête font clairement ressortir la nécessité de soutenir davantage les parents dans leur rôle. De fait, même si les méthodes coercitives sont de moins en moins approuvées socialement, une approche éducative trop permissive est clairement désavouée. Les parents semblent faire la distinction entre, d’une part, l’autorité parentale nécessaire pour que l’enfant se développe et, d’autre part, l’utilisation de la violence dans la gestion des conflits. La promotion de méthodes alternatives fermes mais non violentes devrait mobiliser les acteurs sociaux dans les prochaines années dans une optique de protection et de développement optimal des enfants, un enjeu de société important. » (p. 6)

1. Objectifs

Intentions :
Comparer la législation entre les provinces et territoires canadiens en ce qui a trait à la punition physique.

2. Méthode

Type de traitement des données :
Recension

3. Résumé

« Ce feuillet décrit les variations qui existent entre les différentes législations canadiennes concernant la punition physique. Des statistiques nationales sur l’incidence et sur les caractéristiques des situations d’abus physique survenant en contexte de punition sont également présentées. » (p. 1)

1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif du présent projet de recherche est d’étudier le changement du milieu familial et le comportement des jeunes enfants. L’auteure examine plus particulièrement les différences dans les pratiques parentales punitives et le comportement agressif des enfants de 2 à 3 ans de même que de 8 à 9 ans. La nature longitudinale de l’ELNEJ [Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes] permet l’évaluation du changement au regard des variables liées au milieu familial, comme les pratiques parentales, ainsi que des liens entre ce changement et le comportement de l’enfant. L’étude porte surtout sur le changement relatif aux pratiques parentales rigoureuses et punitives et le comportement agressif des enfants, principalement l’agression physique. Le statut de famille à faible revenu a été pris en considération afin de déterminer si les pratiques parentales pouvaient permettre de prévoir le comportement indépendamment du revenu. Le sexe des enfants et les différences régionales ont également été pris en compte dans l’examen des pratiques pratiques parentales et du comportement agressif. » (p. 7)

Questions/Hypothèses :
« Les questions précises auxquelles l’auteure voulait répondre étaient les suivantes :
1. Est-ce qu’un milieu familial comprenant des pratiques parentales punitives permet de prévoir un comportement concomitant agressif chez l’enfant?
2. Est-ce que les corrélations entre les pratiques parentales punitives et le comportement agressif de l’enfant dépendent du sexe de l’enfant, du statut de famille à faible revenu ou de la région de résidence et/ou est-ce que les pratiques parentales suffisent à elles seules à prévoir le comportement après avoir isolé les effets des variables que sont le sexe de l’enfant, la catégorie de revenu et la région?
3. Le changement observé dans les pratiques parentales est-il lié au comportement futur? Plus précisément,
a) est-ce qu’un milieu familial qui comprend des pratiques parentales punitives et où vit un jeune enfant constitue un indicateur de comportement agressif chez les enfants six ans plus tard, même si ces pratiques parentales sont devenues moins punitives?
b) est-ce que les liens entre les pratiques parentales non punitives et les faibles niveaux de comportement agressif chez les enfants persistent après six ans, lorsque les pratiques parentales sont les mêmes ou lorsqu’elles sont devenues plus punitives? » (p. 7)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Les enfants observés ici sont les 1 967 membres de la première cohorte longitudinale de l’ELNEJ, qui avaient entre 2 et 3 ans lors du cycle de collecte des données de 1994 et entre 8 et 9 ans lors du cycle de 2000. Ils représentaient 667 000 enfants canadiens. » (p. 7)

Instruments :
« - Variables explicatives des pratiques parentales : Les variables des pratiques parentales ont été obtenues à l’aide d’échelles comprenant des réponses à un ensemble de questions. Les variables retenues ici étaient les mesures relatives aux pratiques parentales punitives, qui ont été prises à deux moments, soit lorsque les enfants avaient entre 2 et 3 ans (1994) et entre 8 et 9 ans (2000).
- Variable de changement du milieu parental : Pour étudier le changement du milieu parental, une variable à quatre niveaux du changement des pratiques parentales a été dérivée à partir des variables à deux niveaux. Les quatre catégories de la variable du changement relatif aux pratiques parentales étaient les suivantes :
1. pratiques non punitives, 1994 et 2000;
2. pratiques devenues punitives, 1994 à 2000;
3. pratiques devenues non punitives, 1994 à 2000;
4. pratiques punitives, 1994 et 2000.
- Comportement agressif de l’enfant : La variable de résultat étudiée dans le présent rapport est le comportement agressif de l’enfant. En 1994 et en 2000, des questions sur le comportement agressif de l’enfant ont été posées à la personne la mieux renseignée sur l’enfant, habituellement un parent. Ces questions ont servi à mettre au point deux échelles différentes du comportement agressif, une pour chaque âge. » (p. 8-9)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« La présente étude se fonde sur les données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes pour examiner la modification des pratiques parentales punitives et le comportement agressif des enfants. L’étude confirme les résultats de recherches antérieures en déterminant un rapport entre, d’une part, les pratiques parentales punitives sévères et, d’autre part, le comportement agressif des enfants de 2 à 3 ans et de 8 à 9 ans. En effet, les enfants de ces deux groupes d’âge qui vivent dans des milieux punitifs ont obtenu des scores plus élevés sur l’échelle du comportement agressif que ceux qui vivent dans des milieux moins punitifs. Ce lien a été établi pour les deux sexes, pour les familles à faible revenu et à revenu élevé ainsi que pour toutes les régions du Canada. L’auteure a constaté que certains enfants ont fait l’expérience, entre 2 et 3 ans, de pratiques parentales qui étaient différentes des pratiques parentales dont ils ont fait l’expérience six ans plus tard, soit entre 8 et 9 ans, et que ces changements étaient associés à des changements comportementaux. Les enfants qui ont tout d’abord connu des pratiques parentales punitives, mais dont le milieu est devenu par la suite moins punitif ont obtenu sur l’échelle du comportement agressif des scores aussi faibles que ceux des enfants dont le milieu était non punitif dans les deux groupes d’âge. De même, les enfants qui ont commencé par connaître des pratiques parentales non punitives, mais dont le milieu est devenu plus punitif au cours des six années suivantes ont obtenu sur l’échelle du comportement agressif des scores aussi élevés que ceux des enfants dont le milieu était punitif aux deux groupes d’âge. » (p. 5)

1. Objectifs

Intentions :
Défendre rationnellement l’argument selon lequel toutes les formes de punitions corporelles sont immorales.

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« In what follows I present a two-part argument designed to rationally persuade readers that, first, all forms of corporal punishment are immoral, and second, that the Canadian law which grants parents and teachers a legal privilege to corporally punish the children in their care ought to be removed from our Criminal Code. I argue for the immorality of all forms of corporal punishment based on its harms to children and the adults they become — harms and risks for harms that have been repeatedly demonstrated in empirical research — and on the absence of evidence that it is effective at improving children’s behaviour or character. The most, it seems, that can be said for corporal punishment, based on this evidence, is that it is usually successful at temporarily interrupting specific aversive conduct. But since this can also be said of other disciplinary methods that do not involve the infliction of pain, the interruption of aversive conduct cannot morally justify the use of pain as a disciplinary measure. Contrary to what a long tradition in law of granting parents and teachers the legal privilege of corporal punishment assumes, there is no moral justification for it and indeed, definite reason to morally condemn it. » (p. xiii)

1. Objectifs

Intentions :
Évaluer l’implatation du programme ’Comment éduquer nos enfants sans utiliser la correction physique?’. « Les objectifs du projet [...] sont les suivants :
- briser l’isolement des parents;
- renforcer la compétence parentale ;
- apprendre aux parents l’utilisation de méthodes disciplinaires à l’égard des enfants autres que les corrections physiques;
- réduire l’intervention institutionnelle. » (p. 6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
48 personnes (acteurs-clés, intervenants, gestionnaires, animateurs, et parents)

Instruments :
- « [...] [Q]uatre grilles d’entrevue de type-semi-dirigé (question ouvertes), [...] élaboré en fonction des sous-groupes visés ». (p. 10)
- « [...] [U]n questionnaire à questions à choix multiples et à développement destiné aux intervenants de la DPJ qui n’ont pas référé de parents à la formation ». (p. 10)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé

« Ce rapport d’évaluation vise à décrire les principales observations réalisées par des répondants relativement à l’implantation du programme d’intervention Comment éduquer nos enfants sans utiliser la correction physique?
Rappelons que ce programme est le résultat d’une longue collaboration entre plusieurs intervenants attachés respectivement à différents points de service des Centres Jeunesse de Montréal et à l’organisme communautaire la Maison d’Haïti.
L’objectif principal de ce programme est de renforcer les compétences parentales de parents d’origine haïtienne qui utilisent la correction physique comme pratique éducative à l’endroit de leur enfant. Le programme consiste en une série de quatre rencontres de groupe animées par des intervenants communautaires qui parlent créole et qui connaissent la culture d’origine des participants.
Tout en tenant compte de la culture d’origine des parents, le contenu de ces rencontres doit, d’une part, permettre aux parents de comprendre les conséquences de l’utilisation des corrections physiques sur le développement de leur enfant et, d’autre part, présenter à ces derniers des méthodes alternatives à la correction physique dans l’exercice de leur activité éducative parentale. En outre, les parents sont amenés à mieux accepter le bien-fondé des interventions institutionnelles et à s’ouvrir davantage à d’éventuelles collaborations avec les intervenants de ces institutions pour le bien-être de leur enfant.
Enfin, nous avons observé pour toute la durée du projet, c’est-à-dire de novembre 1998 à décembre 2000, le taux de récidive chez les parents référés par la DPJ et qui ont suivi la formation. Des résultats partiels indiquent que sur 38 dossiers étudiés, 6 ont fait l’objet d’un second signalement (DPJ de Montréal, décembre 2000).
Quant à l’évaluation de l’implantation de ce programme d’intervention, elle fut initiée par un comité d’évaluation composé des responsables directement impliqués dans la mise en œuvre de ce projet. Cette évaluation tente essentiellement d’offrir un aperçu détaillé des observations réalisées par les acteurs-clés, intervenants, gestionnaires, animateurs et parents ayant activement participé au programme d’intervention.
Il s’agit d’une évaluation qui s’inscrit globalement dans une orientation méthodologique de type qualitatif, et qui se veut avant tout descriptive et exploratoire. Ainsi, 11 (onze) personnes ont été interrogées lors d’entrevues semi-dirigées sur divers aspects de cette implantation et 37 (trente-sept) autres ont répondu à un questionnaire constitué de questions fermées à choix multiple et à développement.
Des lectures et des analyses préliminaires des données recueillies ont permis de dégager quatre thèmes centraux à partir desquels fut réalisée ensuite une analyse catégorielle thématique de l’ensemble des discours des répondants. Ces quatre thèmes ou catégories d’analyse renvoient aux dimensions suivantes de l’implantation du programme : (1) au niveau d’appréciation générale manifesté par les répondants par rapport à l’ensemble du programme; (2) à l’utilité du programme pour les parents et pour les intervenants; (3) à la gestion du programme et (4) aux vues sur l’avenir de ce dernier.
Finalement, cette analyse de contenu des discours des répondants a mis en lumière les principales observations et réflexions émises par ces derniers sur l’implantation de ce programme d’intervention. Au chapitre de ces observations, il faut souligner, entre autres, le niveau élevé et généralisé de satisfaction manifesté par les répondants relativement à leur participation au programme et également à l’égard de la pertinence de ce dernier par rapport aux situations de signalement visées. Il faut noter, aussi, la valeur et l’intérêt qu’accordent tous les répondants à la qualité de la collaboration entre les Centres Jeunesse de Montréal et la Maison d’Haïti. Enfin, quant aux difficultés relevées, il faut particulièrement mentionner le problème chronique de financement qui menace en permanence l’existence même du programme d’intervention. En outre, il y aurait tout avantage à revoir l’ensemble des processus relatifs aux suivis des participants et aux rétroactions entre les intervenants des différentes organisations engagées dans ce projet. » (pp. 2-3)

1. Objectifs

Intentions :
« This study was undertaken to reveal the prevalence of physical punishment of children by Canadian-Armenian parents in Montreal. It also attempts to assess the association of these parents’ own experience of physical punishment and their tendency to use physical punishment with their own children. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« The participants in this study were Canadian-Armenian parents, who send their children to Armenian schools. They were contacted in their children’s school. » (p. 12)
Cent dix-huit parents de ces écoles ont répondu au questionnaire envoyé par l’auteur.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« This study was undertaken to reveal the prevalence of physical punishment of children by Canadian-Armenian parents in Montreal. It also attempts to assess the association of these parents’ own experience of physical punishment and their tendency to use physical punishment with their own children.
One hundred and eighteen participants from the two Armenian schools in Montreal completed a questionnaire. The first part gathered background information on the participants. The second part assessed the use of physical punishment by the participants with their children, and the third part assessed the use of physical punishment by the parents of the participants as reported by them. Results indicated that 61% of the participants used physical punishment with their children and 60.1% of the parents of the participants used physical punishment with them as reported by them. The two results concerning the participants and their own parents show that they are in concordance with each other. A chi-square test showed the relationship between the particpants’ use of physical punishment is statiscally significant. » (p. v)