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1. Objectifs

Intentions :
«Cet article s’inscrit dans le cadre d’un projet de thèse de doctorat en service social s’intéressant au processus freinant ou favorisant la reconnaissance sociale des mères dont l’enfant est placé jusqu’à sa majorité par les services de la protection de la jeunesse.» (p. 104)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’analyse montre que peu «de connaissances portent sur les relations qu’entretiennent les mères biologiques après le placement. […] On sait, entre autres, que sur le plan affectif, les contacts avec leurs enfants sont limités et que certaines vivent le rejet de leurs proches […]. Sur le plan juridique et sur celui de la distribution inique, on constate que leurs droits parentaux sont limités et que les problèmes financiers peuvent complexifier le maintien des contacts avec leur enfant […] et peuvent entraîner des répercussions sur leur capacité à se loger […]. Les études montrent qu’un grand nombre de familles suivies par la Direction de la protection de la jeunesse au Québec présentent des difficultés économiques. […] De plus, 50% des familles étaient monoparentales et 39% de ces familles avaient des revenus nets inférieurs à moins de 15 000$ […]. Même si les difficultés économiques sont connues, cette dimension semble sous-estimée, voire occultée lorsque les intervenants de la protection de l’enfance identifient les causes menant à leur intervention […].» (p. 115-116) Ainsi, pour soutenir les familles, le Québec offre l’initiative Action intersectorielle pour le développement des enfants et leur sécurité (AIDES) qui «a la particularité d’offrir une réponse adaptée aux besoins des enfants en situation de négligence en travaillant de pair avec les parents et les autres organisations de la communauté qui œuvrent auprès des enfants et de leur famille.» (p. 112-113)

1. Objectifs

Intentions :
« Ce mémoire aspire à approfondir les connaissances sur les déterminants du travail d’aide domestique des petites filles haoussas et touarègues de la ville de Maradi, à partir des conditions de vie de leurs mères biologiques. [...] Ainsi, nous avons tenté de mesurer l’influence de la taille du ménage, du statut matrimonial de la mère et des liens de parenté sur le nombre de petites filles aides domestiques. Nous avons aussi tenté de mesurer l’influence du travail d’aide domestique sur la scolarisation des petites filles. » (p. i)

Questions/Hypothèses :

« [...] dans quelle mesure l’état matrimonial de la mère biologique, la taille du ménage d’origine et les liens de parenté avec le chef de ménage d’accueil influencent le travail d’aide domestique et dans quelle mesure ce dernier influence lui-même la scolarisation des petites filles haoussas et touarègues à Maradi, au Niger? » (p. 81)

« Hypothèse 1 : L’état matrimonial des mères biologiques n’a pas d’influence significative sur le nombre de petites filles aides domestiques dans un ménage ou dans l’autre. [...] Hypothèse 2 : Le travail domestique limite considérablement les possibilités de fréquentation scolaire pour la petite fille, contribuant ainsi à la sous scolarisation de cette dernière. [...] Hypothèse 3 : La taille du ménage d’origine n’a pas d’impact significatif sur le nombre de petites filles aides domestiques. [...] Hypothèse 4 : Le nombre de petites filles aides domestiques n’est pas affecté par les liens de parenté. » (p. 27)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
50 mères biologiques du quartier Ali Dan Sofo (25 mères sont issues de l’ethnie haoussa et 25 sont issues de l’ethnie touarègue).

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Cette étude a pour but de mieux comprendre les relations entre le travail domestique des jeunes filles et les conditions de vie de leurs mères biologiques dans la ville de Maradi, au Niger. À partir d’une enquête menée auprès de 50 mère biologiques, « [i]l ressort [...] que ni les liens de parenté, ni la taille du ménage, ni le statut matrimonial de la mère n’ont d’influence significative sur le nombre de petites filles aides domestiques. De plus, le travail domestique limite considérablement les possibilités pour les petites filles de fréquenter l’école. » (p. i)