La transformation du lien social : les parcours migratoires et d’établissement des réfugiés de l’ex-Yougoslavie à Ville de Saguenay et à Joliette
|
Référence bibliographique [1778]
Osorio Ramírez, María Amantina. 2008. «La transformation du lien social : les parcours migratoires et d’établissement des réfugiés de l’ex-Yougoslavie à Ville de Saguenay et à Joliette». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département d’anthropologie.
Intentions : « Nous poursuivons dans cette étude un quadruple objectif: a) Appréhender les différents liens sociaux et politiques construits par les refugiés ex-yougoslaves dans leur pays d’origine avant la migration forcée; b) Comprendre à travers les récits des réfugiés ex-yougoslaves les conséquences de la guerre et de la migration forcée ayant cause la déchirure des différents liens; c) Examiner la trajectoire migratoire de réfugiés ainsi que les programmes qui leur sont offerts dans la société d’accueil; d) Effectuer une comparaison entre les réfugiés établis dans les deux régions afin de déterminer les différences et les similitudes quant à l’insertion professionnelle et a la construction de nouveaux liens familiaux et sociaux. » (p. 14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : - 32 réfugiés humanitaires ex-yougoslave : 18 habitants du Saguenay, 9 de Joliette et 5 de Montréal - 7 intervenants et fonctionnaires travaillant avec cette population soit pour l’accueil, la francisation ou la recherche d’emploi : 4 à Ville de Saguenay et 3 à Joliette.
Instruments : - Guide d’entrevue semi-dirigée (pour interroger la population ex-yougoslave) - Guide d’entrevue (pour interroger les intervenants et les fonctionnaires)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cette thèse concerne la transformation du lien social étudié à partir du parcours migratoire et d’établissement de 32 réfugiés humanitaires ex-yougoslaves sélectionnés hors frontières et réinstallés dans deux régions du Québec : le Saguenay (villes de Chicoutimi et Jonquière) et Lanaudière (Joliette). Cette transformation a commencé initialement à partir de la guerre et de la migration forcée qui ont brisé les liens sociaux, familiaux et politiques établis par ce groupe jusqu’à ce moment-là, et elle s’est poursuivie lors du rétablissement des refugiés au Québec. Nous avons tenté de démontrer comment ces transformations font donc partie d’un processus global, impliquant des changements à la fois économiques, sociaux, culturels et politiques, dans l’après-guerre Froide. Avec tous ces changements il n’est pas difficile de percevoir un sentiment assez général de perte de sens chez ces réfugiés par rapport à la société qui engendre insécurité, souffrance sociale et identitaire. » (p. i)