Référence bibliographique [5061]
Vatz Laaroussi, Michèle et Zeneli, Alban. 2002. «La violence et la citoyenneté chez les jeunes immigrants et réfugiés : une question de contexte?». Dans Jeunesses, citoyennetés, violences. Réfugiés albanais en Belgique et au Québec , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi et Manço, Altay, p. 235-270. Paris: L’Harmattan, Collection compétences inter-culturelles.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« [S]aisir des convergences et des divergences dans les modalités d’insertion, de participation sociale, de reconstruction identitaire et de citoyenneté de ces jeunes d’origines diverses [Kosovars, Albanais, Afghans]. » (p. 236)
Questions/Hypothèses :
« La citoyenneté est multiple, déterminée par un parcours migratoire, par des histoires internationales et par un contexte sociopolitique d’accueil beaucoup plus que par les cultures d’origines ou les traditions nationales. » (p. 236)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
« Les 11 Albanais et Kosovars rencontrés en entrevues approfondies ont entre 16 et 25 ans et se partagent également entre les deux sexes. La majorité est arrivée avec leurs parents en 1999. Une minorité de notre échantillon est arrivée isolée, dans l’attente de la venue d’une partie de leur famille d’origine (frères et sœurs, parents) ou, pour un cas, en couple (jeunes mariés au Kosovo avant le départ). […] Les six jeunes Afghans rencontrés en entrevues individuelles ont entre 14 et 20 ans et sont aussi partagés également entre filles et garçons. Leurs parents respectifs ont aussi été rencontrés en entrevue de couples. » (p. 237)
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
« Afin de dresser une première analyse comparative de nos résultats de recherche, nous nous intéressons ici à décrire d’abord les différences liées au contexte politique et social d’accueil de ces populations. Pour cela, nous utiliserons aussi les quelque 200 entrevues effectuées dans nos recherches, depuis 1995, auprès des acteurs sociaux (santé, services sociaux, emploi, formation, éducation, loisirs, municipalité, ministères) dans diverses régions du Québec. Nous aborderons, ensuite, la question de la violence comme analyseur tant des attitudes de la société d’accueil vis à vis [sic] de ces jeunes que des stratégies mises en œuvre par ces derniers. Nous en viendrons alors à questionner les rapports à l’histoire de ces populations en reconstruction identitaire pour, finalement, saisir les spécificités de leurs stratégies de citoyenneté, tant sur le plan de leurs appartenances, de leurs références que sur celui de leur participation à leur nouvelle société. » (p. 237)