Référence bibliographique [13047]
Otis, Nathalie. 2013. «La thérapie 3W : Watch, Wait and Wonder ». Psychologie Québec, vol. 30, no 6, p. 40-42.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Cet article propose un survol de l’évolution de la thérapie Watch, Wait and Wonder, de l’essentiel de la technique, des indications de son utilisation, de ses avantages, le tout ponctué de situations cliniques.» (p. 40)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
«Les principes cliniques du 3W [Watch, Wait and Wonder] se basent sur les travaux de Bowlby sur la relation d’attachement, de Winnicott sur le holding maternel (la manière dont la mère supporte psychiquement son bébé) et de Bion sur la capacité de contenance de la mère (Lojkasek, Muir et Cohen, 2008). L’hypothèse centrale est que la négociation des expériences relationnelles entre la mère et l’enfant est déterminante quant à l’émergence de problématiques chez ce dernier.» (p. 40) «Au cours des années, notre travail avec les différentes réalités familiales et les succès rencontrés avec la thérapie 3W nous ont amenés à étendre son application. D’abord privilégiée pour les enfants d’âge préscolaire, cette méthode plutôt inclusive peut être utilisée du nourrisson à l’enfant d’âge scolaire et avec tous les types de parents: mère, père, beaux-parents, parent d’accueil ou d’adoption. L’objectif de l’intervention peut être curatif comme préventif. Effectivement, il peut être pertinent d’utiliser cette méthode afin de travailler d’emblée la relation d’attachement du parent ou du parent substitut avec l’enfant lors de situations d’adoption, de recomposition familiale ou de réunification familiale après l’immigration, par exemple. Sur le plan curatif, les situations favorables à son utilisation sont multiples: situations présentant des enjeux relationnels; différentes symptomatologies de l’enfant (irritabilité, pleurs excessifs, opposition, problèmes d’alimentation ou de sommeil, etc.) ou du parent (anxiété, affects dépressifs, colère envers l’enfant, etc.), etc.» (p. 41)