Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
Cette étude vise à fouiller « la recherche disponible [...] [au sujet de] la garde partagée [...] profitable aux enfants [...] » (p. 251)

Questions/Hypothèses :
« Est-ce que la garde partagée est une meilleure modalité que la garde exclusive accordée à l’un des parents, habituellement la mère? » (p. 250)

Type de traitement des données :
Recension des écrits

3. Résumé

« Les difficultés conjugales conduisant à la séparation ou au divorce se situent parmi les problèmes les plus importants de notre société. Souvent, un des parents a la responsabilité d’élever les enfants et l’autre parent est placé sur une voie parallèle, où il est complètement coupé de son rôle de parent. Actuellement, le pourcentage de séparations ou de divorces au Québec, au Canada et aux Etats-Unis se situe autour de 50 %. D’autres études confirment les résultats de la recherche de Juby, Le Bourdais et Marcil-Gratton selon lesquels les parents qui ont un niveau de scolarité élevé (collège, université) et des revenus supérieurs à la moyenne ont une probabilité forte de choisir une modalité de garde partagée. Dans une étude effectuée au Québec par maître Inès Le Roy, de 2003 à 2006, sur 76 jugements de la Cour supérieure dont le litige portait sur la garde - un des parents demandait la garde partagée (82 % le père) et l’autre, la garde exclusive - dans 70 % des cas, le Tribunal a ordonné une garde partagée. Dans les années 70 et 80, la répartition des enfants selon les modalités de garde n’a pas changée (garde à la mère, dans une proportion de 75 % et garde au père et garde partagée, environ 12-13 %). Elle correspond aussi à une vision de complémentarité symétrique des sexes de plus en plus répandue en Amérique du Nord. La situation idéale à la suite d’une séparation est l’implication maximale des deux parents dans la tâche d’élever leurs enfants, ce que l’on retrouve dans une formule de garde partagée, à moins que l’un des parents montre un manque de motivation ou que ses habiletés parentales soient carencées. » (pp. 215-216)

1. Objectifs

Intentions :
« Dans cet ouvrage, l’auteur a pour objectif d’exposer l’état actuel de la recherche sur les différents éléments généralement considérés comme importants dans la prise de décision concernant la garde d’enfants. » (p. 7)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Sous l’angle de la compétence parentale, le chapitre I rapporte des recherches effectuées sur les styles d’intervention parentale ainsi que sur la personnalité du parent. Cette dernière dimension nous apparaît très importante, car plusieurs évaluateurs concluent, sans en avoir fait la démonstration, qu’un parent affligé d’un problème psychologique est automatiquement un parent incompétent. Le chapitre II portant sur l’aliénation parentale est fortement inspiré des écrits de Richard Gardner, lesquels sont davantage tirés de son expérience clinique que de données de recherche. Au chapitre III est soulignée l’importance de tenir compte de la nature du lien d’attachement ainsi que de l’âge et du genre de l’enfant dans une décision concernant la garde et les droits d’accès. Le chapitre IV sur les modalités de garde en relation avec certaines variables a déjà été en bonne partie publié, par l’auteur du présent volume, dans les revues Comportement humain, vol. 10, no1 (1996) et Récents développements en droit familial (1995). » (p. 7)

1. Objectifs

Intentions :
Apporter des éléments de réponse à la question suivante : La garde unique de l’enfant rejoint-elle le meilleur intérêt de celui-ci?

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« L’évolution de la philosophie des tribunaux ainsi que les résultats de la recherche en psychologie font en sorte qu’actuellement, du moins théoriquement, le sexe du parent n’entre pas en ligne de compte dans l’attribution de la garde légale. Cet article fait d’abord ressortir les différences rencontrées dans l’évolution de la compétence parentale. Dans un second temps, l’auteur souligne différents effets de la séparation des parents sur l’adaptation des enfants. Les chercheurs réalisent un consensus à l’effet que dans les familles sans conflits, après le trauma initial de la séparation, les enfants sont aussi bien adaptés émotionnellement que dans les familles avec deux parents. Dans un troisième et dernier temps, après une analyse d’un certain nombre de recherches récentes, l’auteur arrive à la conclusion que les difficultés d’adaptation de l’enfant résulteraient de conflits parentaux plutôt que de modalités de garde. »