Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
This study «aims to identify the sociodemographic characteristics (age, family composition, achievement), confinement habits […], and sources of support (from parents and teachers) associated with anxious (somatic, generalized, traumatic) and depressive symptoms (somatic, affective) in adolescents during confinement.» (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Between April 8 and April 30, 2020, Quebec adolescents aged between 12 and 17 were invited to answer anonymously to an online survey on their well-being during confinement. […] A total of 895 adolescents completed the questionnaire (M age=14.7 […]). The sample is characterized by a significant disproportion between boys and girls (74%).» (p. 3)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Some sociodemographic characteristics (family status), confinement habits (new hobby, using cellphones, doing sports, and time spent doing schoolwork), and support variables (parents working outside the home) were significantly associated with anxiety and/or depressive symptoms. [For example, youth] who lived with both of their parents reported higher levels of traumatic anxiety. This result is surprising as the financial stability resulting from living with both parents could have helped alleviate stress in this time of economic instability for many families […]. Therefore, this surprising association could be explained by the fact that youth living with two parents may have been more exposed to marital conflict, a significant stressor for adolescents that can generates anxiety […].» (p. 7-9) Moreover, «[s]urprisingly, teenagers whose parents worked outside the home reported less depressive affect, thus feeling less sad and depressed. However, one might think that teenagers whose two parents work outside would had more difficulty in confinement since they may have been left without supervision and support. It is therefore conceivable the fact that parents worked out of home, as they did in normal times, contributed to the feeling of normalcy in the situation, may have limited family conflicts, and financial strains […].» (p. 12)

1. Objectifs

Intentions :
«Cette étude vise à examiner le lien entre la présence de décrocheurs récents dans le réseau social de pairs et le décrochage scolaire, en considérant les relations avec les amis, les partenaires amoureux et la fratrie.» (p. 100)

Questions/Hypothèses :
«D’abord, [les auteurs anticipent] que le décrochage chez chaque type de pair significatif sera associé de façon indépendante au décrochage des participants. Ensuite, [ils envisagent] des effets cumulatifs, avec un risque accru de décrochage pour les participants exposés à plus d’un type de pair significatif ayant décroché. Finalement, [ils estiment] que seuls les cas de décrochage récents dans le réseau social seront associés à un accroissement des risques.» (p. 100)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les analyses portent sur un échantillon d’adolescents (N = 545) issus d’écoles secondaires québécoises de milieux défavorisés où les jeunes à risque de décrochage sont surreprésentés.» (p. 95) Au total, trois phases de recrutement ont eu lieu. Lors de la première phase, les élèves de 14 ans et plus étaient invités à remplir un questionnaire pour évaluer leur risque de décrochage scolaire.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les résultats corroborent [les] hypothèses: le décrochage chez tous les types de pairs significatifs est effectivement associé, de façon indépendante, à un risque plus élevé de décrochage. Ces associations sont de surcroît amplifiées pour les participants ayant été exposés au décrochage chez différents types de pairs significatifs (par exemple, un ami et un membre de la fratrie). La temporalité semble aussi être un facteur d’influence. En effet, le lien entre le décrochage scolaire d’un proche et l’augmentation du risque de décrocher se manifeste uniquement lorsque l’exposition est survenue au courant de la dernière année. Les résultats indiquent également que la contagion sociale menant au décrochage est un phénomène apparemment répandu: trois décrocheurs sur quatre rapportent la présence de pairs ayant décroché dans leur réseau. Ainsi, la contagion sociale pourrait contribuer à expliquer la concentration du décrochage dans certaines communautés défavorisées.» (p. 109) «En ce qui a trait au décrochage scolaire d’un membre de la fratrie, celui-ci pourrait être interprété comme un signe que l’abandon scolaire précoce est acceptable du point de vue des parents, ou que ceux-ci ne sont pas en mesure de le prévenir […].» (p. 109-110)