La construction de la conjugalité chez des conjoints de couples formés sur des sites de rencontre en ligne : une perspective interactionniste symbolique
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Référence bibliographique [17793]
Okalla Bana, Edy-Claude. 2015. «La construction de la conjugalité chez des conjoints de couples formés sur des sites de rencontre en ligne : une perspective interactionniste symbolique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de service social.
Intentions : «Cette étude vise à une meilleure compréhension du phénomène social qu’est la construction de la conjugalité à partir de la rencontre sur des sites dédiés sur internet […].» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé «d’une dizaine de personnes, de genre aussi bien masculin que féminin.» (p. 65)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats ont «permis de dégager des catégories d’analyse tels que l’influence du stigma social, celle de la perception de la marchandisation de la rencontre dans le processus de construction du lien conjugal ou encore la perception selon laquelle, le fait de provoquer le plus rapidement possible une rencontre en face à face au cours de la rencontre virtuelle faciliterait, avec plus de certitude, la construction d’un lien conjugal solide. Un autre élément qui ressort finalement de ces résultats est que comme l’a montré l’étude de Cacioppo et al. (2013), la construction du lien conjugal bénéficierait, selon un grand nombre de participant(e)s interrogés, du caractère sélectif et de la possibilité qu’offre internet de se concentrer sur un partenaire rencontré à la fois, cependant ce dernier constat tire profit du premier à savoir que pour qu’une rencontre en ligne aboutisse à la construction d’un lien conjugal, il faudrait que les futurs conjoints se soient rapidement rencontré en face à face, que cette rencontre en face à face ait été concluante en faveur d’une fréquentation assidue hors ligne et que les deux futurs conjoints aient également renoncé à leur exploration sur des sites en ligne.» (p. 129-130)