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1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif principal de [cet] avis consiste à déterminer les modes d’organisation et les activités pouvant constituer une offre de services externes plus intensive que celle qu’on observe généralement au Québec dans les services externes réguliers, tout en étant adaptée au continuum jeunesse actuellement en place.» (p. 3) Il vise à soutenir «les intervenants et les gestionnaires des établissements CISSS/CIUSSS ayant une mission de CRD [Centre de réadaptation en dépendance] dans l’élaboration et le déploiement de services externes intensifs pour la clientèle jeunesse ayant un trouble de l’usage d’une substance psychoactive.» (p. 2)

Questions/Hypothèses :
«Les travaux réalisés à cette fin ont été guidés par les trois questions suivantes: [Quels] programmes ou combinaisons d’interventions et d’activités composant une offre de services externes intensifs favorisent la réadaptation des jeunes ayant un trouble de l’usage d’une substance psychoactive? [Quelles] sont les modalités (durée, format, fréquence, milieu d’intervention, place dans le continuum, etc.) et les composantes essentielles (en termes d’évaluation, d’implication des familles, de continuité des services, etc.) propres à des services spécialisés externes intensifs, qui favorisent la réadaptation des jeunes ayant un trouble de l’usage de substances psychoactives? [Et enfin, comment les] composantes et modalités des services externes intensifs sont-elles perçues et vécues par les jeunes et leurs proches?» (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

La famille est omniprésente lorsqu’il est question des services externes intensifs pour la clientèle jeunesse présentant un trouble de l’usage d’une substance psychoactive. L’avis aborde, entre autres, l’implication de la famille et de l’entourage lors de la prise en charge de ce type de clientèle. En effet, cette collaboration «permet de mieux évaluer et répondre aux besoins de l’adolescent et de sa famille. Elle permet également de comprendre les effets de sa consommation sur le fonctionnement familial et l’influence de la famille sur sa consommation.» (p. 35) Également, l’avis recense les différentes thérapies familiales disponibles pour la clientèle jeunesse. Les «thérapies familiales en dépendance ont pour objectif de modifier les éléments du fonctionnement familial qui font obstacle à la réadaptation du jeune et à son épanouissement. Elles visent à outiller la famille pour qu’elle soit en mesure de faire face aux difficultés liées à la consommation du jeune et de lui offrir un soutien adéquat. Les thérapies familiales consistent à donner de l’information sur la consommation de substances, afin d’encourager la motivation et l’engagement du jeune et de sa famille, à outiller les parents pour accompagner l’adolescent dans son processus de réadaptation, à améliorer les pratiques parentales et la communication intrafamiliale ainsi qu’à encourager le traitement des personnes de la famille qui auraient également une consommation problématique […].» (p. 57-58)