Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
«Le but de cet article est de porter un regard critique sur la mise en œuvre du programme de parrainage collectif des personnes réfugiées et de relever la diversité des expériences, et ce, tant du point de vue des parrains que de celui des personnes réfugiées parrainées.» (p. 207)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Le corpus principal est composé d’entrevues individuelles et de groupe auprès de 19 réfugiés syriens (12 entretiens auxquels plus d’un membre de la famille pouvait contribuer) et de 22 parrains (9 entretiens individuels avec 11 parrains et 2 groupes de discussion avec 11 parrains). […] Parmi les personnes réfugiées (19), âgées de 25 à 53 ans, un peu plus de femmes (11) que d’hommes (8) ont été rejointes. […] Au moment de l’entretien, ils étaient établis au Canada depuis 5 à 19 mois et habitaient Laval ou Montréal. [...] Ce corpus est complémenté par des données secondaires recueillies lors de quatre entrevues […] auprès d’intervenants (portant sur leur lecture des défis et des éléments facilitant les expériences de parrainage, ainsi que sur des pistes d’intervention). À cela s’ajoutent des séances d’observations durant des activités avec des réfugiés parrainés, des parrains et des prestataires de services, et lors de rencontres avec l’équipe de recherche et les collaborateurs de la communauté engagés dans l’action auprès de réfugiés et de parrains.» (p. 211-212)

Instruments :
- Guide d’entretien non-directif
- Guide d’entretien de groupe

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Les résultats de notre recherche laissent voir que la mise en œuvre du programme de parrainage collectif est en tension entre la décentralisation de l’État et la solidarité citoyenne. [En outre, les] parrains et les marraines apparaissent comme les “angles morts” du programme de parrainage actuel, pouvant eux-mêmes se trouver démunis face à l’ampleur des responsabilités liées au soutien à l’intégration de personnes et de familles vulnérables.» (p. 224) En effet, des «proches parents, des membres de la famille étendue, parfois des amis vivant au Canada apparaissent souvent comme les principaux initiateurs des projets de parrainage. Ils se mobilisent activement pour répondre à la situation critique vécue par leurs proches. Ils impliquent souvent des organisations ou des groupes de personnes qui souhaitent s’engager dans le projet de parrainage ou le soutenir, que ce soit pour assurer l’admissibilité au parrainage, pour rassembler les ressources financières, pour s’impliquer dans le soutien quotidien à long terme ou autres.» (p. 212) Toutefois, deux cas de l’étude illustrent la variabilité du soutien familial reçu: «une famille pour qui le soutien fut minime, et l’autre pour laquelle il a dépassé ses attentes. Parmi la diversité des possibles, ces situations exemplaires rendent compte de l’importance, dans la vie des personnes accueillies, du soutien — ou de son absence —, de la présence et de l’engagement des parrains.» (p. 217-218)

1. Objectifs

Intentions :
Ce rapport présente «les résultats de l’évaluation d’implantation de la collaboration entre les organismes communautaires ayant une mission d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants (OC-AINA) et les CLSC dans le contexte des ateliers Espace Parents.» (p. 1) Plus précisément, l’évaluation visait deux objectifs, soit de «documenter les avantages et les défis des différentes modalités de collaboration expérimentées entre les deux [réseaux, puis d’identifier] les bénéfices perçus de la participation aux ateliers par les parents et les animateurs.» (p. 4)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de gestionnaires (n = 13), d’animateurs d’atelier (n = 8) et de parents participants aux ateliers (n = 44). L’équipe a également tenu un journal de bord tout au long du projet.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Les résultats révèlent que les motivations des parents «étaient multiples, mais concernaient davantage la volonté d’être mieux informés sur les normes en lien avec l’éducation des enfants et de mieux connaître les services offerts. Suite aux ateliers, les parents sont unanimes pour dire qu’ils connaissent maintenant l’existence de nombreuses ressources et les services qui y sont offerts, notamment les CLSC dont ils ignoraient en majorité l’existence […]. Ils ont une meilleure connaissance des pratiques parentales valorisées au Québec et plusieurs disent avoir amorcé des changements dans leurs pratiques disciplinaires et de communication avec leurs enfants. Au regard des avantages et des défis des modalités de collaboration entre les deux réseaux, les résultats sont différents d’un territoire à l’autre […].» (p. iii) Cependant, les auteurs constatent qu’en «acceptant de collaborer au projet Espace Parents avec les CLSC, les OC-AINA auraient souhaité que les familles immigrantes en grands besoins aient accès plus facilement à un rendez-vous rapide au CLSC. Toutefois, ils déplorent que ces familles doivent quand même passer par le même mécanisme de priorisation que les autres familles du territoire pour avoir accès aux services. [Également, la] collaboration entre les CLSC et les OC-AINA participants est difficile à maintenir et à entretenir dans certains territoires parce que ces OC-AINA n’ont pas une mission qui vise spécifiquement la famille ou ont un mandat régional.» (p. iv)