La fécondité des immigrantes africaines au Québec de 1986 à 2010
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Référence bibliographique [12875]
Joseph, Ronald. 2013. «La fécondité des immigrantes africaines au Québec de 1986 à 2010». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «Nous nous intéressons dans cette étude aux immigrantes africaines accueillies par la province du Québec et cherchons à évaluer leur contribution à la fécondité.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «Quel est l’apport des immigrantes d’origine africaine à la fécondité au Québec? […] Quelles régions géographiques d’Afrique contribuent le plus aux naissances québécoises? […] Quel est l’impact de la durée de séjour de ces immigrantes sur la fécondité du pays d’accueil? […] Quel est l’impact de l’âge à l’arrivée de ces immigrantes sur la fécondité dans le pays d’accueil? […] Les immigrantes africaines de la première et de la deuxième génération sont-elles plus fécondes que les natives du Québec?» (p. 2-3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «[L]es données du fichier des naissances de l’Institut de la statistique du Québec et du recensement du Canada de 2006 ont été utilisées.» (p. iii)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nos résultats montrent que les immigrantes africaines affichent un niveau de fécondité plus élevé par rapport à celui des natives et des autres immigrantes. Nous avons constaté que la contribution à la natalité et à la fécondité au Québec des immigrantes venant de l’Afrique Nord était plus importante que celles des autres immigrantes africaines. En outre, les résultats du modèle logistique montrent que les femmes immigrantes africaines de la première génération sont plus susceptibles d’avoir un enfant que les natives du Québec. Nous avons aussi remarqué un effet de la durée de séjour sur la fécondité des immigrantes africaines. Les résultats montrent que les immigrantes de la deuxième génération ont un niveau de fécondité proche des natives du Québec. Nous avons enfin trouvé que la fécondité des immigrantes africaines arrivées très jeunes au Québec est inférieure ou diffère peu de celle des natives du Québec.» (p. iii)