La relation enseignante-élève positive : ses liens avec les caractéristiques des enfants et la réussite scolaire au primaire
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Référence bibliographique [10971]
Desrosiers, Hélène, Japel, Christa, R. P. Singh, Pooja et Tétreault, Karine. 2012. La relation enseignante-élève positive : ses liens avec les caractéristiques des enfants et la réussite scolaire au primaire. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.
Intentions : «[C]e fascicule vise à documenter la dimension positive de la relation enseignante-élève à la maternelle et en première, deuxième et quatrième année du primaire; il s’agit du point de vue à la fois des enseignantes et des élèves. On y explore aussi les liens entre l’évaluation de celle-ci et certaines caractéristiques de l’enfant. Finalement, on cherche à établir la contribution unique de la relation enseignante-élève positive au rendement scolaire des enfants ainsi qu’à leurs résultats à des tests évaluant leurs habiletés langagières et leurs compétences en numération vers la quatrième année du primaire.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Ce fascicule porte sur les données de l’ÉLDEQ [l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec] recueillies lors des volets 2004, 2005, 2006 et 2008 alors que les enfants étaient âgés d’environ 6 ans, 7 ans, 8 ans et 10 ans; pour la majorité d’entre eux, cela correspond à la maternelle, la première, la deuxième et la quatrième année du primaire. L’ÉLDEQ est une étude menée auprès d’une cohorte d’enfants nés au Québec à la fin des années 1990.» (p. 2)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Au début de la scolarisation, la majorité des enseignantes et des enfants font une évaluation favorable de la dimension positive de leur relation. Cependant, cette appréciation tend à diminuer avec l’âge des enfants, et cela tant du point de vue des enseignantes que de celui des élèves.[…] Sur le plan relationnel, des différences sont notées entre les garçons et les filles. Ainsi, les analyses bivariées révèlent que les enseignantes rapportent plus souvent avoir des relations proches et chaleureuses lorsqu’il s’agit d’une fille plutôt que d’un garçon au début du primaire. […] La dimension positive de la relation enseignante-élève est également associée au milieu socioéconomique des enfants. Ainsi, comparativement aux enfants vivant dans un ménage à faible revenu, les autres élèves sont plus susceptibles de rapporter aimer leurs enseignantes à partir de la deuxième année […] [Pour ce qui est de] l’appréciation du rendement scolaire par l’enseignante, les analyses bivariées révèlent un lien étroit entre celle-ci et l’évaluation de la relation enseignante-élève. [De plus,] nos résultats suggèrent qu’au-delà de caractéristiques comme le faible revenu familial et la présence de comportements extériorisés et intériorisés, seuls certains aspects de la relation enseignante-élève positive seraient liés à la réussite scolaire de l’élève.» (p. 16-17)
N.B.: Cette publication est également publiée en anglais sous le titre: Positive Teacher-Student Relationships : Associations with Child Characteristics and Academic Achievement in Elementary School