Champagne-Gilbert, Maurice. 1987. La famille et l’homme à délivrer du pouvoir. Ottawa: Éditions Leméac Inc.
Fiche synthèse
2. Méthode
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
On peut vivre passionnément dans une famille, entre adultes et enfants, entre hommes et femmes. La voix de l’auteur contraste avec celles qui proclament « La mort de la famille », « L’aliénation du couple » ou « L’agonie du mariage». Il montre comment on peut répondre aux besoins de la personne et libérer la famille de ce qui l’aliène dans la société. Il met surtout en cause le pouvoir social mâle et les rôles destructeurs que ce pouvoir a maintenus entre les hommes et les femmes. Il lance un appel à la tendresse pour que les hommes ne soient plus des pourvoyeurs, des gérants d’objets, des guerriers, mais pour qu’ils s’intéressent enfin aux personnes, aux êtres humains et à la vie.
Champagne-Gilbert, Maurice. 1982. «Table de réflexion sur la famille en évolution ». Critère, no 33, p. 33-44.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « [...] souligner la très grande complexité du domaine familial et la multiplicité des facteurs qu’il faut considérer pour situer la famille et notamment la crise qu’elle traverse en ce moment. » (p. 33)
Questions/Hypothèses : « [...] comment peut-on libérer la famille pour en faire une force sociale et humaine créatrice? » (p. 34)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Écrits de l’auteur
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
L’article prend la forme d’une table de réflexion que l’auteur a initiée afin de « souligner la très grande complexité du domaine familial et la multiplicité des facteurs qu’il faut considérer pour situer la famille et notamment la crise qu’elle traverse en ce moment. » (p. 33) Il propose d’approfondir « quelques thèmes particuliers, pour laisser ensuite entre les mains du lecteur une série de questions ouvertes. » (p. 36) On retiendra, parmi ces thèmes: la séparation des hommes et des femmes (pp. 36-38), la programmation des individus dans la société à des valeurs anti-familiales (pp. 38-39), la famille n’est pas un couple (p. 40), la mythologie de la vie à deux et l’existence par soi (pp. 40-42). Il termine avec de nombreuses questions sur ce que vit la famille et sur la façon dont les membres communiquent entre eux. (p. 42)