Les relations entre l’androgynie et l’agressivité chez un groupe de femmes divorcées, chefs de famille
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Référence bibliographique [9100]
Chaput, Micheline. 1989. «Les relations entre l’androgynie et l’agressivité chez un groupe de femmes divorcées, chefs de famille». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : - « Le premier objectif est l’étude des relations entre l’androgynie et l’agressivité chez la femme divorcée, chef de famille monoparentale. » (p. 124) - « Le second objectif se veut une critique épistémologique de la théorie de Bem, tant sur le plan théorique que sur le plan méthodologique. » (p. 125)
Questions/Hypothèses : « Considérant que l’androgynie a été identifiée comme un facteur désirable dans l’adaptation de la femme divorcée, en ce sens que l’androgynie favoriserait une plus grande flexibilité dans l’adoption des rôles sexuels (rôle instrumental/masculin; rôle d’expression/féminin), il s’avère intéressant de supposer que la qualité des manifestations de la pulsion agressive, de l’angoisse suscitée et de l’interaction avec les défenses, telles que définies préalablement par les fantasmes inconscients exprimés dans le ’Rorschach’ et mesurés par le ’système de Holt’, variera selon le niveau d’androgynie (sujet androgyne ou sujet indifférencié), chez la femme divorcée, chef de famille. » (pp. 125-126)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 40 mères de famille avec au moins un enfant (20 femmes divorcées et 20 femmes mariées)
Instruments : Type de traitement des données :
3. Résumé
« Tels qu’anticipés dans les hypothèses formulées, les résultats obtenus corroborent ceux des recherches antérieures en confirmant que l’androgynie favorise effectivement une meilleure qualité des dérivés de la pulsion agressive. Par contre, elle ne facilite pas l’intégration des manifestations libidinales. » (p. iv)