Point de vue sur les services éducatifs pour les enfants de 4-5 ans en milieux défavorisés
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Référence bibliographique [7417]
Betsalel-Presser, Raquel et Joncas, Maryse. 1997. «Point de vue sur les services éducatifs pour les enfants de 4-5 ans en milieux défavorisés». Dans Éduquer avant l’école. L’intervention préscolaire en milieux défavorisés et pluriethniques , sous la dir. de François Victor Tochon, p. 189-206. Montréal, Paris: Les Presses de l’Université de Montréal, De Boeck Université.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Nous montrerons donc dans ce chapitre comment les structures éducatives déjà existantes en milieux défavorisés répondent aux besoins des enfants et des parents. Des témoignages de parents, d’enfants, d’enseignantes et d’éducatrices tirés de nos recherches et de nos expériences personnelles seront intégrés pour illustrer notre démarche réflexive. […] Nous décrirons brièvement, dans un premier temps, le contexte actuel des structures éducatives destinées au jeune enfant, en particulier la maternelle et les services de garde, et présenterons ensuite les rapports qu’entretiennent les parents et les enfants avec ces structures éducatives. » (p. 190)
2. Méthode
Matériau/Échantillon : Témoignages de parents, d’enfants, d’enseignantes et d’éducatrices.
Instrument : Recherches précédentes des auteures
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Dans le premier chapitre, Raquel Betsalele-Presse et Maryse Joncas font le point sur les services éducatifs pour les enfants de quatre et cinq ans dans les milieux défavorisés au Québec. Les auteurs brossent un bref historique des structures d’accueil à l’enfance et abordent la question des relations des parents et des enfants avec les services de garde et l’école maternelle. Elles présentent, à la fin de leur chapitre, les résultats d’un enquête sur les perceptions des enseignantes et des éducatrices à l’égard de leurs rôles respectifs. Aux yeux de ces deux chercheurs, les services de garde et l’école sont deux mondes complémentaires : elles préconisent par conséquent une plus grande continuité entre les milieux que fréquentent l’enfant et le libre choix des parents de manière à répondre aux besoins de l’enfant. Le débat sur les différences de perceptions entre les éducatrices et les enseignantes en ce qui regarde leurs tâches respectives, ainsi que celles des parents et des enfants concernant ces mêmes tâches est loin d’être clos : il ramène à la sempiternelle opposition entre éducation et enseignement. Le travail de Betsalel-Presser et Joncas indique l’importance de s’appuyer sur la façon dont les éducatrices et les enseignantes conçoivent leurs tâches respectives; mais leur contribution la plus intéressante encore se situe au chapitre des rapports entre parents et services de garde. Les pistes qui sont dégagées mériteraient d’être davantage explorées, car elles préfigurent à maints égards le type de relations que les parents entretiendront plus tard avec l’école comme telle, la ’grande école’ comme on dit. Si les premiers contacts avec les éducatrices de la garderie ou de la maternelle laissent à désirer, il sera très difficile par la suite d’effacer ces mauvais souvenirs. » (p. 20)