Programme d’intervention rapide et intensive en milieu familial (PIRIMF)
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Référence bibliographique [2725]
Canada. Centre national de prévention du crime. 2007. Programme d’intervention rapide et intensive en milieu familial (PIRIMF). Coll. «L’épreuve des faits : sommaires d’évaluation». Ottawa: Gouvernement du Canada, Sécurité publique Canada, Centre national de prévention du crime.
Intentions : Ce document présente les résultats de l’évaluation du Programme d’intervention rapide et intensive en milieu familial (PIRIMF) tel qu’il a été expérimenté par le Centre jeunesse de Lanaudière.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 124 familles et enfants, dont 77 associés au Centre jeunesse de Lanaudière (groupe expérimental) et 47 provenant de trois autres centres jeunesse (groupe contrôle).
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Le Programme d’intervention rapide et intensive en milieu familial (PIRIMF) s’adresse aux jeunes signalés aux services de la protection de la jeunesse en raison de troubles de comportements sérieux et à leurs familles. Le PIRIMF a été élaboré et expérimenté par le Centre jeunesse de Lanaudière. Le but de ce programme était de favoriser le maintien du jeune dans un contexte sécuritaire qui préserve l’intégrité familiale. Il s’ajoutait à l’intervention psychosociale habituellement offerte dans les Centres jeunesse.» (p.1) Le document présente une évaluation des processus du PIRIMF, une évaluation de ses résultats, ainsi qu’une analyse avantages-coûts du programme. Le document conclue que : « - le PIRIMF constitue une modalité d’intervention qui évite le recours au placement dans plusieurs situations et qui diminue la durée des placements, lorsque cette option s’avère nécessaire; - il est possible d’intervenir auprès d’une famille en situation de crise tout en favorisant le maintien du jeune dans un contexte sécuritaire qui préserve l’intégrité familiale; - des effets positifs sur la diminution des comportements antisociaux et délictuels ont été observés chez les jeunes; par contre, ces résultats ne sont pas entièrement imputables à l’intervention assurée par le PIRIMF.» (p.2)