Adversité familiale et détresse psychologique des adolescents : l’école un lieu où la résilience peut se produire
|
Référence bibliographique [1476]
Clément, Nancy. 2009. «Adversité familiale et détresse psychologique des adolescents : l’école un lieu où la résilience peut se produire». Mémoire de maîtrise, Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie.
Intentions : Déterminer «[...] dans quelle mesure l’adversité familiale peut être contrebalancée par les relations positives avec les enseignants auprès des adolescents qui vivent de la détresse psychologique.» (p. 1)
Questions/Hypothèses : Hypothèse 1 : «L’adversité familiale (soutien affectif maternel faible, contrôle abusif élevé de la mère et antécédants de problèmes de santé mentale de l’un des parents) est associée à un niveau plus élevé de détresse psychologique (anxiété, dépression, irritabilité et problèmes cognitifs).» (p. 9) Hypothèse 2 : «Les adolescents exposés à l’adversité familiale qui ne présentent pas de détresse psychologique élevée perçoivent plus positivement le soutien offert par les enseignants (respect, compréhension, encouragement).» (p. 9)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données de l’enquête «Style de vie des jeunes du secondaire en Outaouais» menée auprès de 2180 jeunes en 2002
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
L’étude propose une analyse comparative de deux groupes d’adolescents en situation d’adversité familiale - un groupe d’adolescents résilients et un de non-résilients - de manière à isoler le rôle de la perception du soutien des enseignants par l’adolescent dans la résilience. «D’abord, les résultats de l’étude confirment le rôle de l’adversité familiale pour expliquer la détresse psychologique.» (p. 15) L’étude a aussi permis d’établir que «[...] la compréhension et le respect des enseignants sont des types de soutien qui favorisent la résilience des adolescents à risque de détresse psychologique, tant chez les filles que chez les garçons.» (p. 16) Toutefois, la perception de l’encouragement diffère chez les adolescents résilients selon leur sexe : l’encouragement est perçu positivement par les garçons résilients, mais négativement par les filles résilientes. «La résilience des garçons et des filles ne s’explique donc pas par le même type de soutien.» (p. 16)