Parcours d’entrée en vie féconde des femmes au Burkina Faso : une analyse séquentielle
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Référence bibliographique [1016]
Vergara Marroquin, Daniel. 2009. «Parcours d’entrée en vie féconde des femmes au Burkina Faso : une analyse séquentielle». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : « L’objectif principal de notre étude est double. Premièrement, explorer et décrire le parcours des individus à travers une démarche typologique qui reflète à la fois les différentes modèles d’entrée en vie féconde des femmes burkinabé par le biais des séquences formées par les événements sexuels, reproductifs et matrimoniaux. [...] Deuxièmement, expliquer comme le fait de posséder certaines caractéristiques sociodémographiques et culturelles sont associés aux différents parcours d’entrée en vie féconde. » (p. 31)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les données proviennent de la troisième Enquête Démographique et de Santé du Burkina Faso de 2003 (EDSBF-III)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« Alors que dans les sociétés de l’Afrique de l’Ouest, le mariage représente traditionnellement le point de départ de la séquence des événements démographiques associés à la formation de la famille, aujourd’hui cette séquence s’est complexifiée. Suite à l’effritement des modes traditionnels du passage à l’âge adulte, les jeunes citadins reportent leur mariage, le contexte de l’initiation sexuelle est plus fréquemment prénuptial et le nombre de naissances hors mariage semble augmenter. Peu d’études se sont penchées sur l’analyse de la séquence de ces événements sous l’angle du parcours individuel. […] [Dans cette étude], nous synthétisons en parcours, sous forme des séquences d’épisodes, les calendriers du premier rapport sexuel, de la première union et de la première naissance. Avec l’analyse séquentielle, nous identifions quatre catégories de parcours : nuptial, sexualité prénuptiale, maternité prénuptiale et célibataires. La méthode permet également une catégorisation plus fine des parcours et une visualisation de modèles de transitions. Nous analysons ensuite l’association entre les caractéristiques individuelles et les parcours suivis grâce à des modèles multinomiaux. Nos résultats confirment l’augmentation des parcours non nuptiaux auprès des jeunes. De plus, ils montrent qu’un niveau de scolarité plus élevé augmente la probabilité de suivre un parcours non-traditionnel, notamment chez les femmes urbaines, le milieu de socialisation à l’enfance ayant aussi un effet sur le choix du parcours. » (p. i)