Référence bibliographique [303]
Chiaramello, Stéphanie, Cyr, Mireille, Hébert, Martine et Boucher, Sophie. 2011. «Implications du pardon dans les situations d’agressions sexuelles». Dans L’agression sexuelle : Transformations et paradoxes, Cifas 2009. Textes choisis , sous la dir. de Monique Tardif, p. 165-179. Montréal: Cifas-Institut Philippe-Pinel de Montréal.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« Ce document a pour objectif de présenter l’intérêt du pardon dans la compréhension des AS [agression sexuelle] et du soutien maternel mais aussi les principales limites de ce processus dans ces situations traumatiques dont l’écueil principal est l’empressement à pardonner. » (p. 165)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
« Depuis de nombreuses années, la psychologie des victimes dans le domaine des [AS] s’est intéressée aux mères d’enfants ayant été agressés sexuellement du fait du rôle joué par leur soutien dans le rétablissement de leurs enfants (Elliott & Carnes, 2001; Everson, Hunter, Runyan, Edelsohn, & Coulter, 1989; Heriot, 1996; Hooper, 1992 ; Sas, Hurley, Hatch, Malla, & Dick, 1993). Pour offrir ce soutien, ces mères doivent être disponibles pour leurs enfants suite au dévoilement. Toutefois, ces mères sont souvent des victimes secondaires, puisque le dévoilement de l’AS de leur enfant provoque une situation de crise et de bouleversements. Cet état de crise prend la forme d’un ensemble de symptômes présentés par les mères d’enfants agressés sexuellement (Cyr, McDuff, & Wright, 1999 ; Deblinger, Hathaway, Lippman, & Steer, 1993). Ce constat indique que ces mères pourraient bénéficier d’interventions visant à réduire l’impact psychologique du dévoilement de l’AS de leur enfant. Celles-ci seront alors susceptibles d’offrir un meilleur soutien maternel aux enfants. Parmi les solutions recherchées pour diversifier et améliorer la prise en charge spécifique de ces mères, le pardon fait partie des voies à explorer, puisque les mères sont des victimes indirectes de cette AS. » (p. 165)