Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
« Tracer, à partir d’échantillons très petits, un portrait de l’évolution de la population montréalaise durant la deuxième moitié du XIXe siècle et soulever quelques questions qui restent à approfondir. » (p. 51)

Questions/Hypothèses :
-Quelles sont les tendances socio-démographiques communes aux trois groupes culturels à l’étude?
-« Comment concilier les familles nombreuses des Irlandais catholiques et la stagnation globale de leur effectif? » (p. 65)
-« Comment conjuguer le déclin de fécondité des protestants et la jeunesse persistante de leur structure par âge? » (p. 65)
-« Comment, enfin, la croissance des Canadiens français peut-elle se poursuivre alors que leurs ménages sont plus petits? » (p. 65)

2.Méthode

Échantillon/Matériau :
- Trois échantillons (Canadiens français, Irlandais catholiques et protestants) de 60 à 200 couples
- Recensements nominatifs de 1871, 1881, 1891, 1901, recensements manuscrits de 1861 à 1901, registres de toutes les paroisses de Montréal et le rôle municipal de la taxe locative pour 1848, 1861, 1881, 1901, l’annuaire Lovell de 1848 à 1902, index et répertoires généalogiques

Type de traitement des données
Analyse statistique

3. Résumé

« Afin de retracer l’évolution de la population montréalaise de 1840 à la fin du siècle, les auteures ont recueilli toutes les données se rapportant à douze patronymes dans les registres d’état civil (baptêmes, mariages et décès) et les recensements nominatifs. L’échantillon a été conçu de manière à permettre d’établir les mariages et filiations et de reconstituer intégralement quelques centaines de familles représentatives des trois principales cultures en présence: les Canadiens français, les Anglo-protestants et les Irlandais catholiques. Chaque groupe a une structure par âge, des trajectoires de vie et des comportements démographiques spécifiques. » (p. 75)

1. Objectifs

Intentions :
Observer et analyser le comportement différentiel des principaux groupes linguistiques du Québec en matière de mortalité et de fécondité (p. 26)

2. Méthode

Échantillon/Matériau:
- Registre de la population du Québec
- Recensements canadien de 1981 et de 1971
- Statistique Canada

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Depuis 1975, on peut obtenir, pour le Québec, la distribution des décès selon la langue d’usage, et celle des naissances selon la langue maternelle et la langue d’usage de la mère. Il a ainsi été possible de construire des tables de mortalité abrégées, selon le sexe et la langue d’usage (francophone, anglophone, allophone). Les résultats obtenus révèlent des espérances de vie plus faibles chez les francophones que chez les autres groupes. Le calcul des taux de fécondité par âge a permis de montrer que les femmes francophones, naguère les plus fécondes, le sont devenues beaucoup moins que les femmes allophones, tout en l’étant encore un peu plus que les femmes anglophones. » (p. 30)

1. Objectifs

Intentions :
Établir des comparaisons entre des parents francophones et anglophones relativement aux attitudes à l’égard des rôles attribués aux sexes et aux comportements adoptés à la maison.

Questions/Hypothèses :
- « [...] chez les parents de langue française, le père prendrait une plus grande place dans l’éducation des enfants et aux tâches ménagères, créant ainsi une plus grande similitude des rôles parentaux que chez les parents de langue anglaise. »
- « On prévoyait également que les parents de classe moyenne auraient des attitudes plus favorables à l’égalité des rôles de parents que ceux de la classe ouvrière. »
- « [...] les femmes qui avaient un emploi, ainsi que leur mari, auraient des attitudes plus égalitaires à l’égard des rôles et des modèles parentaux que celles qui n’en avaient pas, et leur conjoint. »
- « [...] la différence entre les couples dont la femme travaille et ceux dont la femme ne travaille pas serait plus marquée pour les familles de classe ouvrière que celles de classe moyenne. »

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Un échantillon d’enfants de 10 et de 15 ans ainsi que leurs parents a pu être constitué grâce à la collaboration de sept commissions scolaires anglophones et de quatre commissions scolaires francophones de Montréal. » Cet échantillon contient 945 familles, soit 472 familles anglophones et 473 familles francophones. En ce qui concerne la classe sociale, 286 familles anglophones et 239 familles francophones sont de classe moyenne et 186 familles anglophones et 234 familles francophones, de classe ouvrière.

Instruments :
- L’échelle de différenciation des rôles parentaux (EDRP) (Lambert, 1969);
- L’échelle d’attitude à l’égard des modèles de convictions féministes (Kirkpatrick, 1967) : dans des études préalables, les différents niveaux de fidélité de cet instrument variaient entre 0,74 et 0,86.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’étude permet d’établir des comparaisons entre des parents francophones et anglophones relativement aux attitudes à l’égard des rôles attribués aux sexes et aux comportements adoptés à la maison. Elle porte sur des familles de classe ouvrière ou moyenne qui comptent des enfants fréquentant l’école primaire ou secondaire et dont la mère occupe ou non un emploi. Les attitudes et le comportement des parents varient beaucoup selon que la mère a un emploi ou non et selon l’appartenance linguistique, et moins en fonction de la classe sociale. »