Résultats de recherche

1. Objectifs

Intentions :
« Nous présenterons brièvement dans cet article les grandes lignes de l’évolution (de l’approche systémique), des réflexions d’auteurs qui l’ont enrichie par leurs recherches et les principaux concepts qui l’articulent. À la fin, nous énumérerons des principes sous-tendant une intervention ainsi que diverses applications de cette pensée. » (p. 75)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion théorique

3. Résumé

« Dans cet article, l’auteure esquisse les grandes lignes de l’évolution de la pensée systémique. De la découverte de l’importance du rôle de l’histoire familiale personnelle jusqu’aux interventions familiales stratégiques brèves, elle cite les réflexions de différents auteurs qui l’ont inspirée. N’ayant pas la prétention d’être complète, cette synthèse présente un survol des concepts qui articulent cette théorie. Par la suite, différentes modalités d’intervention ainsi que diverses applications de cette approche sont proposées au lecteur. » (p. 75)

1. Objectifs

Intentions :
Le texte vise à explorer le phénomène de la violence des hommes dans un contexte d’attente d’un premier-né et d’apporter quelque lumière sur la question de l’origine de la violence ainsi que sur le processus de réparation.

Questions/Hypothèses :
Comment un jeune père violent tente-t-il de réparer les blessures entourant la naissance d’un premier enfant?

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Les auteurs commencent par mettre en lumière l’ampleur du phénomène de la violence conjugale dans un contexte de pré ou post-natalité. Ils estiment que le phénomène est important et qu’il touche près de 21% des femmes agressées par leur conjoint. La seconde dimension du texte nous entretient sur le concept de réparation que les auteurs définissent comme « [...] un processus qui consiste à réduire la culpabilité par une action destinée à réparer le mal qu’on imagine avoir fait à un objet investi de façon ambivalente (coexistence de l’amour et de la haine) ». (p. 157) Par la suite, ils donnent un sens clinique à la violence en attente d’un nouveau-né: le futur père se sent menacer par l’arrivée d’un être qui lui vole sa place auprès de l’être investi. Il agit donc en prévision de se protéger contre une nouvelle forme d’abandon. Les auteurs appellent au changement chez l’homme en l’invitant à participer à une psychothérapie de groupe qui « [...] permet à l’homme violent de se retrouver dans un lieu où ses expériences et ses émotions seront entendues et supportées. Le support fourni par le groupe a pour effet de rehausser l’estime de soi des participants en leur donnant des exemples de changement positif ». (p. 161) L’objectif de la démarche thérapeutique est l’arrêt des comportements violents et la responsabilisation du conjoint violent face à sa violence. En ce qui a trait à la violence en contexte pré-natal, les auteurs estiment qu’elle « [...] atteste du refus inconscient du tiers et vise à mettre une image menacée de soi sur la figure du bébé à naître ». (p. 163) Par la suite, ils résument en quelques lignes la démarche de groupe offerte par Option à l’aide de quatre illustrations du travail clinique: le rituel de présentation, la sculpture, le continuum de la violence et la réparation. Les auteurs concluent en prétendant que « Les hommes qui violentent leur partenaire durant la grossesse ont tous été victimes de violence parentale durant l’enfance et ou de négligences graves. Ces expériences passées de victimisation, combinées à la grossesse, expliqueraient la réactivation de l’angoisse et de la frayeur en même temps que le désir de se surpasser et de donner à l’enfant ce qu’eux n’ont pas reçu. Mais l’identification à ce père négligent et/ou agresseur instauré au fil de l’expérience familiale contamine les rapports avec l’enfant à venir et la future mère. » (p. 169)

1. Objectifs

Intention
Dénoncer la généralisation de l’utilisation de le psychothérapie dans les cas d’inceste.

Questions/Hypothèses :
L’accomplissement de l’inceste empêche l’établissement intrapsychique du tabou de l’inceste, arrêtant ainsi l’enfant dans son développement psychique et le posant face à la mort psychologique. Dans ces conditions, l’invitation réitérée et systématique à parler de l’inceste peut mettre la survie psychique de l’enfant encore plus en danger et le pousser à développer des stratégies de survie qu’on prendra pour les effets négatifs de l’inceste alors qu’il s’agit en réalité des effets négatifs du traitement.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Il semble exister aujourd’hui un consensus selon lequel l’enfant incestué ou abusé sexuellement doit être dirigé en psychothérapie afin de l’aider à mettre en mots le trauma et ainsi l’exorciser, voire l’exciser. Les auteurs dénoncent la généralisation de cette pratique. Ils soulignent que, pour beaucoup d’enfants, la réparation passe davantage par la « répression » (au sens psychanalytique du terme). L’intervenant, après avoir décelé un dévoilement, aurait donc intérêt à mettre en place des conditions thérapeutiques grâce auxquelles l’enfant peut retourner l’évènement au secret et passer à « autre chose ».