La participation politique des femmes haïtiennes

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Référence bibliographique [9999]

Toussaint, Guerline. 2011. «La participation politique des femmes haïtiennes». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce travail, nous tenterons d’illustrer le contrecoup de la socialisation sur l’identité de sexe et de la conscience de soi chez les femmes haïtiennes.» (p. vi)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend «[…] une dizaine de femmes haïtiennes. […] Des résultats obtenus, nous avons formés deux groupes différents. Le premier groupe rassemble des femmes avec des niveaux d’études primaires et secondaires. […] Le second groupe est plus homogène puisque les femmes de cette catégorie sont toutes des diplômées universitaires.» (p. 12)

Instruments :
- Questionnaire
- Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure divise son travail «[…] en trois thèmes distincts soient la socialisation, l’identité et la conscience de soi. À partir de ces derniers, nous essayerons de cerner leur influence sur la participation politique des femmes haïtiennes. Dans le premier chapitre, nous verrons de quelle façon la socialisation des Haïtiennes a renforcé leur statut d’infériorité. […] Nous désirons présenter les éléments essentiels qui nous permettront de mieux comprendre leur absence de l’exercice du pouvoir politique. À partir du deuxième chapitre, nous nous intéresserons à l’identité comme fiche descriptive de l’individu. De ce fait, nous serons en mesure de tracer le portrait des femmes haïtiennes d’aujourd’hui. Le dernier chapitre explorera la conscience de soi. […] Nous souhaitons […] démontrer l’importance de ce concept et son utilité dans l’intégration des Haïtiennes dans les lieux de pouvoir. (p. 12) Ce mémoire aborde la vie familiale et les relations de couple dans l’optique de montrer le sexisme vécu par les femmes en Haïti. Selon l’auteure, cela participe grandement à une socialisation qui infériorise les femmes et explique, en partie, leur retrait de la sphère politique ou des lieux de pouvoir.