Les effets de la violence organisée sur le processus d’intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québec

Les effets de la violence organisée sur le processus d’intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québec

Les effets de la violence organisée sur le processus d’intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québec

Les effets de la violence organisée sur le processus d’intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québecs

| Ajouter

Référence bibliographique [9995]

Cledon, Roxana. 2011. «Les effets de la violence organisée sur le processus d’intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québec». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de criminologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude décrit et analyse les effets de la violence organisée subie en Colombie par ces personnes. Elle fait le lien entre ces conséquences et le processus d’intégration des refugiés colombiens dans une région du Québec, la Haute-Yamaska.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«[S]elon l’expérience des immigrants réfugiés colombiens victimes de violence organisée, quels sont les effets de cette violence sur leur vie actuelle au Québec?» (p.i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[D]ouze réfugiés colombiens […] composent notre groupe de participants.» (p. 58)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon l’auteure, «[l]es résultats de cette étude montrent la nécessité, pour les réfugiés, d’un travail d’élaboration autour de leur propre identité à travers l’expérience vécue; la présence du retrait et de l’isolement comme mécanismes de protection qui se manifestent en terre d’accueil; la reproduction, par un groupe minoritaire, de certains des comportements qui sont jugés violents en terre d’accueil et qui dans le contexte de la terre d’origine avaient un autre sens. Cette différence de sens est accompagnée d’une tolérance différente à la violence dans un groupe de réfugiés et la société d’accueil. L’attitude personnelle positive face aux difficultés ainsi que le soutien du réseau familial ou des nouveaux amis sont des facilitateurs de l’intégration. Finalement, on constate que les effets d’un deuil prolongé freinent l’investissement affectif et personnel en terre d’accueil.» (p. i) À noter que les conséquences de ce conflit sur les familles des réfugiés sont étudiées. Les dynamiques familiales se voient transformées. Par exemple, l’auteure soulève des liens familiaux brisés avec les membres du pays d’origine. De plus, l’auteure recense plusieurs cas de violence conjugale qui sont associés au phénomène de reproduction de la violence organisée dans le pays d’origine. Enfin, l’auteure soulève le décalage dans l’acceptation de la violence conjugale entre le pays d’origine et celui d’accueil.