1. Objectifs

Intentions :
«Le but principal de cette recherche est de caractériser des phénomènes peu documentés comme l’isolement social de la relève agricole, les diverses formes de soutien social, ainsi que les réseaux d’appartenance en identifiant leurs particularités, mais également les différences internes à cette population.» (p. 7-8)

Questions/Hypothèses :
«Quelles sont les caractéristiques des liens et des réseaux des jeunes agriculteurs établis? Y a-t-il des spécificités régionales? Y a-t-il des différences de genre? De quelle manière voient-ils leur avenir et celui de leurs pairs au regard des aspects sociaux, incluant la vie de couple?» (p. 8)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend 407 jeunes agriculteurs québécois.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«En agriculture, on sait que travail et vie familiale sont intimement liés. […] Pour les jeunes, certaines sphères semblent cependant plus importantes que d’autres, comme les amis et les réseaux familiaux, notamment le couple (Girard et al, 2002; Molgat et Charbonneau, 2003)» (p. 6) «Quelle est la réalité sociale des jeunes agriculteurs? Quel est l’état de la question entourant l’isolement, la qualité de la vie affective, ainsi que les caractéristiques du soutien social de la relève? Telles sont les questions qui ont balisé notre mémoire de maîtrise […]. […] Quatre catégories ou idéal types sont présentés, soit le groupe des compétents sociaux (41%), celui des solitaires (27%), celui des inhibés sociaux (16%), et le dernier, plus problématique, identifié comme étant les isolés sociaux, c’est-à-dire 15% des jeunes agriculteurs qui, en plus d’avoir un faible réseau de soutien social, ressentent fortement leur manque de contacts sociaux.» (p. .ii) Une section de ce mémoire est consacrée à la vie familiale et conjugale de ces jeunes (état matrimonial, conjugalité, célibat, présence d’enfants, revenus, relations intergénérationnelles).