1. Objectifs

Intentions :
«Réalisée durant cinq années consécutives (2000-2005), l’étude ’Comprendre la petite enfance’ (CPE) vise trois objectifs :
1 - Établir un portrait de la situation des enfants dans leur communauté, en puisant à diverses sources : a) l’état du développement des enfants au moment de leur entrée à l’école, évalué par les enseignantes; b) les caractéristiques de l’enfant selon le point de vue des parents, les pratiques éducatives parentales et l’utilisation des ressources du milieu par la famille ; c) les caractéristiques socio-économiques des populations, celles de l’environnement physique de même que les ressources disponibles sur le territoire.
2- Diffuser les résultats de la recherche auprès des membres de la communauté.
3 - Aider les membres de la communauté à réviser leur plan d’action pour améliorer les conditions du développement des jeunes et mieux les préparer à leur entrée à l’école.» (p.11)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les données de l’étude ont été recueillies, au cours de l’année 2001, dans les communautés qui correspondent aux territoires des centres locaux de services communautaires (CLSC) De Rosemont, Hochelaga-Maisonneuve, Olivier-Guimond, Saint-Michel et Villeray.» (p.10)

Instruments :
Pour l’évaluation des enfants à la maternelle : «Instrument de mesure du développement de la petite enfance (IMDPE), créé par le Centre canadien d’études des enfants à risque de l’Université McMaster [...]» (p.12)
Pour l’évaluation de l’enfant par les parents : instrument «[...] utilisé dans l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) (Willms, 2002)» (p.12)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«La recherche ’Comprendre la petite enfance’ est une initiative du gouvernement fédéral pour soutenir les communautés dans l’évaluation du développement des jeunes enfants en vue d’améliorer l’application des ressources et des programmes qui leur sont destinés. [...] Le rapport qui suit constitue une synthèse de tous les renseignements disponibles à ce jour.» (p.10) Les auteurs établissent que, «[p]ar rapport à l’ensemble de la population canadienne, le profil de bien-être des résidants du territoire [étudié à Montréal] apparaît nettement déficitaire. Ainsi, les enfants vivent dans des quartiers où il y a plus de ménages à faible revenu, plus d’individus peu scolarisés, plus de familles monoparentales, plus de mobilité des citoyens, plus d’immigrants, [etc.] [...] La qualité de la préparation des jeunes montréalais, à leur entrée à l’école, varie en fonction des caractéristiques personnelles des enfants, de la condition socio-économique de leur famille et de leur communauté. Ces résultats préliminaires démontrent que dans un même quartier, les enfants sont souvent confrontés à des difficultés similaires, auxquelles doivent correspondre des programmes locaux d’intervention précoce.» (pp.47-48)