Étude de la crise situationnelle chez l’enfant en période de latence : le placement en foyer nourricier
Étude de la crise situationnelle chez l’enfant en période de latence : le placement en foyer nourricier
Étude de la crise situationnelle chez l’enfant en période de latence : le placement en foyer nourricier
Étude de la crise situationnelle chez l’enfant en période de latence : le placement en foyer nourriciers
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Référence bibliographique [9922]
Morval, Monique. 1980. Étude de la crise situationnelle chez l’enfant en période de latence : le placement en foyer nourricier. Montréal: Université de Montréal, Département de psychologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : L’objet de cette étude porte sur la réaction de crise engendrée chez l’enfant d’âge scolaire par le placement en foyer nourricier. De par la séparation qu’il impose, on peut en effet penser que ce placement engendre un certain stress chez l’enfant.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 6 enfants âgés de 8 à 11 ans faisant l’objet d’un premier placement dans une famille d’accueil.
Instrument : Avec l’enfant : - Anamnèse avec la mère naturelle; - « WISC »; - « Bender-Gestalt »; - Patte-Noire; - Série de dessins. Avec la mère : - Inventaire de vulnérabilité (Murphy et Moriaty, 1976); - « Behavior Problem Checklist » (Quay et Peterson, 1975). Avec le professeur : - « Devereux Elementary School Behavior Rating Scale » (Spivack et Marschall, 1967)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’objet de cette étude porte sur la réaction de crise engendrée chez l’enfant d’âge scolaire par le placement en foyer nourricier. De par la séparation qu’il impose, on peut en effet penser que ce placement engendre un certain stress chez l’enfant. L’analyse des résultats permet de proposer certaines pistes de réflexion : 1) Les réactions de l’enfant dépendent beaucoup de celles du milieu familial; 2) Tous les enfants ne passent pas par une crise, il semble en effet que ce soit les enfants à hauts risques (vulnérabilité élevée et milieu peu supportant) qui manifestent la réaction la plus forte; 3) La réaction de crise est d’autant plus forte que l’événement surgit de façon inattendue et est moins bien préparé cognitivement.