Femmes séparées ou divorcées et femmes mariées : étude comparative du niveau de stress et de l’état de santé au sein de deux groupes culturels

Femmes séparées ou divorcées et femmes mariées : étude comparative du niveau de stress et de l’état de santé au sein de deux groupes culturels

Femmes séparées ou divorcées et femmes mariées : étude comparative du niveau de stress et de l’état de santé au sein de deux groupes culturels

Femmes séparées ou divorcées et femmes mariées : étude comparative du niveau de stress et de l’état de santé au sein de deux groupes culturelss

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Référence bibliographique [9905]

Tcheng-Laroche, Françoise. 1980. Femmes séparées ou divorcées et femmes mariées : étude comparative du niveau de stress et de l’état de santé au sein de deux groupes culturels. Québec: Gouvernement du Québec, ministère des Affaires Sociales, Comité de la recherche socio-économique.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Étudier un groupe de femmes séparées ou divorcées au moyen d’un échantillon représentatif de mères seules.

Questions/Hypothèses :
Les personnes séparées ou divorcées ont une moins bonne santé, autrement dit elles manifestent un nombre plus élevé d’épisodes de maladies, d’hospitalisations, passent plus de journées au lit et connaissent un niveau de stress plus élevé.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
30 Canadiennes-anglaises et 30 Canadiennes françaises, nées au Canada, séparées pour la première fois depuis un à trois ans, ayant la charge de un à quatre enfants âgés de moins de dix-huit ans et habitant sous le même toit et ayant un revenu annuel net de $8000 ou plus. Le recrutement s’est fait par téléphone.

Instruments :
Entrevue, questionnaire
- Sous-échelle du Dyadic Adjustment scale
- Langner scale
- Self-Esteem scale
- Attitudes Toward Women scale

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Cette recherche vise à vérifier s’il existe des différences au point de vue de la santé et du stress des femmes selon l’état matrimonial, l’appartenance culturelle et d’autres variables socio-démographiques. L’ensemble des résultats indique que les femmes séparées ou divorcées tendent à être en moins bonne santé et à être plus stressées. Elles ont significativement une moins bonne opinion d’elles-mêmes et un plus petit nombre d’entre elles se disent très satisfaites de leur vie. Enfin, les femmes anglophones séparées ou divorcées ne sont pas différentes des francophones au point de vue histoire médicale ou santé actuelle, mais plusieurs faits indiquent qu’elles sont plus stressées.