Pourquoi le Québec n’a pas (encore) de politique nataliste?

Pourquoi le Québec n’a pas (encore) de politique nataliste?

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Pourquoi le Québec n’a pas (encore) de politique nataliste?s

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Référence bibliographique [9875]

Gauthier, Hervé. 1981. «Pourquoi le Québec n’a pas (encore) de politique nataliste? ». Cahiers québécois de démographie, vol. 10, no 2, p. 211-233.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- « [...] examiner attentivement la possibilité d’adopter une politique de nature à favoriser la natalité. » (p. 214)
- Analyser quatre types de difficultés engendrées par l’adoption d’une éventuelle politique nataliste au Québec: « La difficulté de prévoir l’évolution future, l’insuffisance des connaissances au sujet des conséquences d’une croissance faible ou nulle de la population, les effets incertains des actions envisagées et la nécessité de concilier des objectifs très divers et parfois contradictoires. Ces problèmes sont passés en revue, non pas pour montrer l’impossibilité d’une intervention gouvernementale dans ce domaine, mais plutôt pour stimuler les efforts en vue de leur trouver une solution. » (p. 214).

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitment des données:
Analyse de contenu, réflexion critique

3. Résumé


« Depuis 1970, l’indice synthétique de fécondité est inférieur au seuil de remplacement des générations, soit 2,1 enfants par femme. En dépit de ce phénomène inquiétant dans une société habituée à compter sur ses propres forces pour se renouveler, le Québec ne possède pas de politique nataliste. L’auteur examine un certain nombre de difficultés auxquelles l’adoption d’une telle politique doit faire face. Quatre types de difficultés sont passées en revue: des connaissances insuffisantes sur le phénomène de la baisse de la fécondité mais aussi sur les conséquences de cette évolution, les effets incertains des actions envisagées et la nécessité de concilier des objectifs très divers. L’auteur termine en proposant que l’État ait un objectif minimum, soit le remplacement des générations, qui pourrait faire partie de ses grandes orientations politiques. Il faudrait aussi promouvoir une politique familiale la plus complète possible. » (p. 211)