Plaidoyer pour une politique modérément nataliste

Plaidoyer pour une politique modérément nataliste

Plaidoyer pour une politique modérément nataliste

Plaidoyer pour une politique modérément natalistes

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Référence bibliographique [9870]

Henripin, Jacques. 1981. «Plaidoyer pour une politique modérément nataliste ». Cahiers québécois de démographie, vol. 10, no 2, p. 265-280.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur tente de démontrer la possibilité et la nécessité d’adopter une politique nataliste pour le Québec qui « [...] ne nuit pas trop à la poursuite d’autres objectifs, collectifs ou individuels, tout autant défendables. » (p. 268) Il examine les conditions et les moyens d’actions nécessaires à l’implantation d’une telle politique et l’opposition que celle-ci risque de rencontrer de la part des féministes « radicales ».

Questions/Hypothèses :
- « Une société peut arriver à un concensus sur un niveau minimum de fécondité et éventuellement sur les conditions souhaitables qui entourent les nouveaux-nés.
- Ce niveau de fécondité et ces conditions ne seront pas réalisés spontanément.
- Les pouvoirs publics disposent de moyens pour agir dans le sens souhaité.
- Ces moyens ne nuisent pas indûment à la poursuite d’autres objectifs désirables, collectifs ou individuels. » (p. 269)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« L’auteur examine d’abord les quatre conditions nécessaires à l’établissement d’une politique nataliste: a)concensus sur un niveau de fécondité minimal; b)improbabilité que ce niveau soit atteint spontanément; c)existence de moyens d’intervention efficaces; d)solution des conflits possibles entre les mesures envisagées et d’autres intérêts ou objectifs. À propos de la dernière condition, on examine brièvement les coûts de certaines mesures et l’opposition que peut présenter l’idéologie féministe. En conclusion, l’auteur prend parti: il ne s’agit pas d’établir de façon intempestive et dès maintenant des mesures coûteuses; mais malgré les incertitudes, il est grand temps d’inventer et d’explorer des moyens d’action efficaces, sans perdre de vue l’effet de justice sociale des mesures envisagées. » (p. 265)