Intentions : L’auteur tente de démontrer la possibilité et la nécessité d’adopter une politique nataliste pour le Québec qui « [...] ne nuit pas trop à la poursuite d’autres objectifs, collectifs ou individuels, tout autant défendables. » (p. 268) Il examine les conditions et les moyens d’actions nécessaires à l’implantation d’une telle politique et l’opposition que celle-ci risque de rencontrer de la part des féministes « radicales ».
Questions/Hypothèses : - « Une société peut arriver à un concensus sur un niveau minimum de fécondité et éventuellement sur les conditions souhaitables qui entourent les nouveaux-nés. - Ce niveau de fécondité et ces conditions ne seront pas réalisés spontanément. - Les pouvoirs publics disposent de moyens pour agir dans le sens souhaité. - Ces moyens ne nuisent pas indûment à la poursuite d’autres objectifs désirables, collectifs ou individuels. » (p. 269)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« L’auteur examine d’abord les quatre conditions nécessaires à l’établissement d’une politique nataliste: a)concensus sur un niveau de fécondité minimal; b)improbabilité que ce niveau soit atteint spontanément; c)existence de moyens d’intervention efficaces; d)solution des conflits possibles entre les mesures envisagées et d’autres intérêts ou objectifs. À propos de la dernière condition, on examine brièvement les coûts de certaines mesures et l’opposition que peut présenter l’idéologie féministe. En conclusion, l’auteur prend parti: il ne s’agit pas d’établir de façon intempestive et dès maintenant des mesures coûteuses; mais malgré les incertitudes, il est grand temps d’inventer et d’explorer des moyens d’action efficaces, sans perdre de vue l’effet de justice sociale des mesures envisagées. » (p. 265)