Les réfugiés colombiens au Québec : des pratiques transnationales centrées sur la famille

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Les réfugiés colombiens au Québec : des pratiques transnationales centrées sur la familles

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Référence bibliographique [987]

Arsenault, Stéphanie. 2010. «Les réfugiés colombiens au Québec : des pratiques transnationales centrées sur la famille ». Lien social et Politiques, no 64, p. 51-64.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Au cours de la dernière décennie (1999-2008), ce sont les ressortissants colombiens qui ont été les plus nombreux à s’établir au Québec en tant que réfugiés. Dans le but d’étudier leurs pratiques transnationales ainsi que les signes de la création ou non d’une communauté transnationale au sein de ce groupe, une recherche doctorale [Université de Grenade, Espagne] a été réalisée auprès de cette population. Trois dimensions de leur vie ont été étudiées avec un intérêt particulier : les relations familiales, les échanges économiques et l’engagement sociopolitique. [...] Le présent article rend compte de l’importance de la sphère familiale dans l’ensemble des trois dimensions mentionnées plus haut. » (p. 51)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [...] 42 personnes réfugiées (22 hommes et 19 femmes) au Québec depuis moins de cinq ans furent rencontrées individuellement dans les villes de Montréal et ses environs (22), Québec (12), Sherbrooke (5) et Trois-Rivières (3). » (p. 57)

Instruments :
Guide d’entrevues individuelles semi-dirigées

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« La recherche a […] montré que le réseau familial des exilés colombiens est celui qui génère et abrite la quasi-totalité des contacts transnationaux observés, à travers le soutien affectif ou économique, dans les deux directions. Pour beaucoup des réfugiés rencontrés, l’attachement maintenu en Colombie est donc en réalité un attachement centré résolument sur la famille et non pas vraiment sur le pays [...]. On peut dire qu’une majorité d’exilés entretiennent des liens économiques entre les deux pays dans les premières années de leur installation au Québec. À travers le maintien de liens économiques, plusieurs personnes vivent par ailleurs une modification de leurs rôles de pourvoyeurs au sein de leurs familles [...]. À l’extérieur du réseau familial, peu de liens semblent donc se développer entre la Colombie et le Québec. [...] Finalement, la population d’origine colombienne établie au Québec ne présente guère les caractéristiques propres à une communauté transnationale. » (p. 62)