1. Objectifs

Intentions :
Examiner à quel rythme les descendances des familles se sont constituées en comparant les promotions de mariage qui se sont succédées, ce qui permettra de saisir les variations qui se sont produites au cours du temps.

2. Méthode

Echantillon/Matériau :
Les résultats sont tirés d’une enquête effectuée auprès de femmes d’environ 35 ans, mariées avant 1971. 1000 femmes sont interrogées en 1971 et 440 de ces femmes sont de nouveau interrogées en 1976.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse descriptive, analyse statistique

3. Résumé

Ce chapitre veut examiner à quel rythme les descendances des familles se sont constituées. En effet, les couples mariés peuvent décider d’espacer plus ou moins les naissances de leurs enfants. C’est cet échelonnement des naissances dans le temps qu’on désigne par l’expression « Calendrier des naissances ». Il y a deux façons principales de l’examiner. La plus commune consiste à mesurer la durée de l’intervalle entre les naissances successives. On peut également calculer le nombre moyen d’enfants qui sont nés à une durée déterminée du mariage. L’essentiel de cette étude sera faite en comparant les promotions de mariage qui se sont succédées, ce qui permettra de saisir les variations qui se sont produites au cours du temps. Cette analyse du calendrier des naissances commencera par l’examen du premier intervalle appelé protogénésique. C’est celui qui se situe entre le mariage et la première naissance. Il a un intérêt particulier, car il permet d’estimer la fraction des premières naissances qui sont survenues avant le mariage, de même que la fraction des naissances qui résultent de conceptions prénuptiales. Ensuite, les intervalles intergénésiques seront examinés suivant leur rang. Cette analyse des intervalles par promotion sera complétée par un examen des descendances atteintes à certaines durées de mariage. Elle nous permettra de tenir compte des événements survenus jusqu’en 1976, date de la deuxième enquête. Enfin, l’essentiel des résultats d’une étude faite par Michel Paillé seront rapportés, étude dans laquelle l’auteur a estimé le rôle joué par les modifications de calendrier dans les variations de la fécondité québécoise au cours des années récentes.