Les aspirations des Québécois en matière de fécondité en 1980

Les aspirations des Québécois en matière de fécondité en 1980

Les aspirations des Québécois en matière de fécondité en 1980

Les aspirations des Québécois en matière de fécondité en 1980s

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Référence bibliographique [9861]

Lapierre-Adamcyk, Évelyne. 1981. «Les aspirations des Québécois en matière de fécondité en 1980 ». Cahiers québécois de démographie, vol. 10, no 2, p. 171-188.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Ce texte vise à présenter succinctement les résultats obtenus lors d’un sondage qui a eu lieu en octobre 1980. Dans un premier temps, on examinera la source des données; en second lieu, la descendance finale des promotions de mariages sera illustrée et on verra avec quel degré de certitude les personnes interrogées croient réaliser leurs pronostics; enfin, à l’aide de quelques hypothèses sur l’évolution du nombre d’enfants prévus selon la durée de mariage, on évaluera ce que pourrait être la descendance la plus plausible pour les couples mariés depuis 1960. » (p. 174)

Questions/Hypothèses :
- [...] les aspirations de fécondité ont eu tendance à s’ajuster à la baisse chez les couples interrogés en 1971 et en 1976. En sera-t-il de même chez ceux de 1980? » (p. 181)
- Est-t-il plausible « que la fécondité prévue baisse avec la même intensité lorsque la descendance prévue est en moyenne soit de 2 enfants, soit de 3? » (p. 185)
- « Les promotions de 1971 à 1980 imiteront-elles les promotions de 1961 à 1970 dans l’intensité de la réduction de leur prévision [...]? » (186)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données utilisées proviennent d’un sondage omnibus de 1980 : « Rapport d’échantillonage et résultats de la cueillette »; 2055 répondants âgés de 18 ans et plus, dont 955 hommes et 1100 femmes

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« L’auteur présente les résultats d’un sondage réalisé en octobre 1980 qui visait à saisir les pronostics des répondants quant au nombre d’enfants qu’ils auront au cours de leur vie. De ces données se dégagent les conclusions suivantes :
- les promotions de mariages d’après 1965 n’auront pas suffisamment d’enfants pour assurer le renouvellement des générations;
- la famille de 2 enfants jouit d’une grande popularité;
- les prévisions faites par les répondants qui se sont mariés après 1970 sont empreintes d’une grande incertitude;
- l’intensité avec laquelle la fécondité prévue s’est réduite entre 1971 et 1976 semble en voie de s’atténuer; on ne peut toutefois prendre pour acquis que les prévisions de 1980 vont se réaliser, bien au contraire. » (p. 171)