1. Objectifs

Intentions :
- « [...] poser certaines notions qui peuvent servir de point d’appui aux développements ultérieurs » (p. 181)
- « [...] marquer le lien privilégié que la femme entretient avec cet ordre [affectif] » (p. 181)
- « [...] montrer l’opération de ce phénomène particulier qu’est la strangulation de la vie intime et comment, d’un certain point de vue visant la préservation et l’épanouissement de la totalité de l’existence humaine, on peut véritablement y voir un péril » (p. 181)

Questions/Hypothèses :
« La femme en tant que mère, compagne, amie, épouse et inspiratrice, est justement celle à qui revient la tâche essentielle de la valorisation et de la légitimation des êtres. Et pourquoi en serait-il ainsi? Parce que la femme, grâce à une sensibilité affective aiguë, possède spontanément et à un haut degré, qui n’est pas aussi facilement accessible à l’homme, le sens de la personne. » (p. 183)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’auteur propose une réflexion philosophique sur la strangulation de la vie intime. Il suggère en premier lieu une définition de la vie intime et personnelle pour ensuite aborder les relations interpersonnelles. La vie intime et personnelle est, selon l’auteur, « l’ensemble des conditions affectives, des valeurs, attitudes et convictions grâce auxquelles la personne établit et préserve le sens de son intégrité et de sa légitimité foncière d’exister. » (p. 182) Parmi les dimensions abordées, retenons, la femme et l’ordre affectif, la strangulation de la vie intime ainsi que les rapports entre femme et idéologie féministe. En conclusion, l’auteur s’exprime ainsi : « j’ai eu raison de voir chez la femme, par sa plus grande sensibilité affective et par une plus grande familiarité avec les dictées de cette sphère fondamentale de l’être, une orientation tendant plus spontanément à une valorisation de la personne et des conditions de la vie intime visant à la préservation de celle-ci. » (p. 197)