1. Objectifs

Intention :
Identifier certains facteurs susceptibles d’améliorer la qualité des relations parent/enfant dans un contexte de divorce.

Hypothèses:
1) Les mères divorcées en contact avec un réseau social riche manifesteront significativement moins de conduites coercitives envers leurs enfants.
2) Les femmes divorcées dont le niveau d’entente avec l’ex-conjoint est élevé manifesteront significativement moins de conduites coercitives envers leurs enfants.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
14 femmes en demande ou en défense pour une séparation ou un divorce, âgées entre 25 et 45 ans, ayant été mariées plus de huit ans et de niveau économique faible. Ces femmes avaient la garde de leur(s) enfant(s) dont au moins un était âgé de six ou sept ans. Le recrutement s’est effectué en choisissant au hasard parmi des listes fournies par les bureaux régionaux de l’Aide juridique.

Instruments :
- Questionnaire
- Entrevues
- Mesure des conduites parentales (M.C.P.)
- Grille du réseau social
- Échelles (pour établir la qualité des relations avec l’ex-conjoint)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse statistique, analyse descriptive

3. Résumé

Cette recherche sur la relation parent/enfant dans un contexte de divorce s’inscrit dans une perspective plus globale d’identification d’éléments susceptibles de contribuer à la réorganisation de la famille suite au divorce. Menée auprès de quatorze femmes ayant adressé une requête en séparation ou en divorce, elle visait à établir des relations entre des conduites parentales et des données environnementales de leur exo, méso et microsystème. Les résultats établissent des corrélations négatives significatives entre la richesse du réseau social des mères et les scores de conduites coercitives. Au niveau des relations avec l’ex-conjoint, les résultats font état d’une corrélation négative entre le niveau de satisfaction des femmes dans leurs relations avec l’ex-conjoint et les conduites coercitives.