1. Objectifs

Intentions :
Vérifier la validité de surface des hypothèses directement reliées à la prépondérance d’une interaction « économie-environnement social » dans l’explication du mauvais traitement envers les enfants du territoire couvert par le Centre des services sociaux du Montréal métropolitain (CSSMM). À cet effet, les auteurs émettent trois hypothèses concernant le taux de prise en charge dans les secteurs urbains économiquement faibles et forts.

2. Méthode

Echantillon/Matériau :
- Nombre de prises en charge enregistrées sur le territoire au Centre des services sociaux du Montréal métropolitain en date du 31 mars 1981 relativement à l’article de la loi 24 ( N=38).
- « Le statut économique de la population du territoire 6a » (Mayer-Renaud, 1981).
- Étude sur « L’évolution démographique de la région 6A« De 1971 à 1976 (Ledoyen, 1980).
- Pourcentage de francophones dans chaque territoire de CLSC ( Mousseau-Glaser, 1981).
- Données relativement au taux de famille monoparentale par territoire de CLSC (Mousseau-Glaser, 1980).

Type de traitement des données :
Analyse descriptive

3. Résumé

Le but de la présente étude exploratoire est de vérifier la validité de surface des hypothèses directement reliées à la prépondérance d’une intéraction « économie-environnement social » dans l’explication du mauvais traitement envers les enfants du territoire couvert par le CSSMM. Elle aboutit à la conclusion que pauvreté et mauvais traitements vont de pair. Elle permet également de souligner le rôle potentiel de certains facteurs quant aux différences observées dans le taux de prises en charge dans les territoires les plus défavorisés. Ces facteurs concernent la stabilité de la population, la continuité dans la vocation économique du quartier, l’importance relative de la place occupée par les familles dans les quartiers ainsi que la structure même de ces familles. Ces quatre éléments ont potentiellement une influence sur le degré d’isolement des familles, la qualité de l’environnement physique, la densité des réseaux informels de soins et de services réciproques, la densité des liens entre les services formels et informels et la nature des services formels.