The Fragmented Family: Family Strategies in the Face of Death, Illness, and Poverty, Montreal, 1860-1885

The Fragmented Family: Family Strategies in the Face of Death, Illness, and Poverty, Montreal, 1860-1885

The Fragmented Family: Family Strategies in the Face of Death, Illness, and Poverty, Montreal, 1860-1885

The Fragmented Family: Family Strategies in the Face of Death, Illness, and Poverty, Montreal, 1860-1885s

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Référence bibliographique [9814]

Bradbury, Bettina. 1982. «The Fragmented Family: Family Strategies in the Face of Death, Illness, and Poverty, Montreal, 1860-1885». Dans Childhood and Family in Canadian History , sous la dir. de Joy Parr, p. 109-128. Toronto: Mc Clelland and Stewart.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Étude portant sur la stratégie des familles pauvres montréalaises de la fin du 19e siècle qui consistait à placer temporairement leur(s) enfant(s) à l’orphelinat St-Alexis de façon à pouvoir survivre à des périodes de crises financières temporaires.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Documents divers

Type de traitment des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À Montréal, à la fin du 19e siècle, la survie des familles de classe ouvrière était fortement menacée par la pauvreté, la maladie et la mortalité infantile. L’industrialisation accrue de la ville rendait ces familles dépendantes d’un marché du travail saisonnier et incertain. Le revenu du père de famille étant insuffisant et la mère n’ayant que très rarement un travail rémunéré, le travail des enfants s’avérait essentiel à la survie de l’unité domestique. Si le père ou la mère tombait malade ou mourait, la famille devait faire face à des périodes de crises importantes. Lorsque les enfants n’étaient pas en âge de travailler ou lorsqu’un membre de la famille était gravement malade, les familles adoptaient diverses stratégies pour survivre financièrement à ces périodes difficiles. Les oeuvres de charité ont permis à plusieurs familles de passer à travers ces moments de crises temporaires, alors que pour d’autres familles, le seul moyen de survivre était d’abandonner leurs enfants et de les donner, de façon permanente, à de la parenté, des orphelinats ou autres institutions. Cependant, de nombreuses familles plaçaient leurs enfants temporairement dans des orphelinats de façon à minimiser les dépenses ou en attendant que l’enfant soit en âge de contribuer aux revenus de la famille. C’est de cette stratégie de survie dont il est ici question. L’auteure s’intéresse plus particulièrement à l’utilisation de l’orphelinat St-Alexis de Montréal par les familles en difficultés et aux expériences de ces enfants placés temporairement.