La famille monoparentale

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La famille monoparentales

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Référence bibliographique [9776]

Poirier, Nicole. 1982. «La famille monoparentale ». Critère, no 33, p. 199-206.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter les problèmes que doivent surmonter les familles monoparentales

Questions/Hypothèses :
« Comment espérer résoudre les problèmes auxquels se bute la famille monoparentale, si rien n’est tenté pour en identifier la source? » (p. 200)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Plus que jamais, la famille monoparentale est une réalité qui fait l’objet de nombreuses recherches; toutefois, c’est un sujet que l’on réussit à marginaliser. Et pourtant, en 1976, le Québec à lui seul comptait 158 895 familles monoparentales, selon les données du recensement canadien. Soulignons que seuls les parents uniques ayant un ou plusieurs enfants vivant dans le même logement sont inclus dans ce nombre. Ces données excluent donc tous les parents uniques dont les enfants ont quitté le foyer familial. De plus, tous les gens séparés, divorcés ou veufs n’ayant pas d’enfant ne sont pas considérés comme famille monoparentale pour les fins de Statistique Canada. » (p. 199) Dans cet article l’auteure discute des modèles de familles (pp. 199-200), du passé à porter par ces familles (pp. 200-201), d’une justice en quête de coupables (pp. 201-202) et des perspectives de solutions (pp. 202-205). Elle conclut que : « Malgré l’accroissement constant des familles monoparentales, je n’interprète aucunement ce phénomène comme un indice qui indique que la famille biparentale est en danger. Je ne pressens aucunement un changement radical au profit de la monoparentalité. J’en conclus seulement que le mariage éprouve de la difficulté à durer. Je crois tout de même que par la force des choses les relations hommes-femmes-enfants vont se transformer. Il y aura de plus en plus de familles dites reconstituées, et seuls des rapports plus égalitaires et plus respecteux de tous les individus en cause pourront assurer un meilleur taux de succès à ceux qui tenteront l’expérience de la vie de couple une deuxième fois. » (pp. 205-206)