Étude des réseaux formels et informels de familles négligentes et non négligentes de même statut socio-économique

Étude des réseaux formels et informels de familles négligentes et non négligentes de même statut socio-économique

Étude des réseaux formels et informels de familles négligentes et non négligentes de même statut socio-économique

Étude des réseaux formels et informels de familles négligentes et non négligentes de même statut socio-économiques

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Référence bibliographique [9775]

Poulain, Francine. 1982. «Étude des réseaux formels et informels de familles négligentes et non négligentes de même statut socio-économique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Faire « l’analyse des réseaux sociaux, autant affectifs qu’instrumentaux, des mères. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« 1. La taille du réseau informel des mères négligentes est inférieure à celle du réseau informel des mères non-négligentes. Cette taille est la somme de toutes les personnes que connaît la répondante pour chaque secteur du réseau informel. 2. La densité de connexion à l’intérieur du réseau informel des mères négligentes est inférieure à celle mesurée à l’intérieur du réseau informel des mères non-négligentes. Il s’agit du rapport entre le nombre total d’intimes relevé par la répondante dans tous les secteurs de son réseau informel, et la taille du réseau informel. 3. La proportion de parenté par rapport à la taille du réseau informel des mères négligentes est supérieure à celle enregistrée pour les mères non-négligentes. » (pp. 35-36)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
18 familles monoparentales (dont le chef est la mère)

Instruments :
Questionnaire d’enquête

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« L’étude démontre, à partir des résultats d’une enquête de type structuré, que le groupe de mères négligentes se différencie des mères qui ne font pas l’objet d’une plainte par des relations soit réduites (avec la parenté et les voisins) soit superficielles (avec les amis et les compagnons de travail) avec leur réseau informel, ce qui implique que peu de support leur est disponible. D’autre part, sur le plan instrumental, leur situation est marquée par une capacité d’autonomie sociale (i.e. capacité d’exprimer et de faire reconnaître ses besoins) peu développée et un état de dépendance accrue face aux institutions. Cependant, contrairement à ce que nous avions prévu, l’isolement social ne se manifeste pas, dans le réseau informel, par un nombre total restreint de personnes fréquentées ni par un taux de fréquentation inférieur. De plus, dans le réseau formel, cette situation n’entraîne aucun changement dans la participation aux associations volontaires, identique chez les deux groupes. Ces résultats sont interprétés en fonction des modèles explicatifs existants et en fonction des limites méthodologiques de notre étude. » (résumé)