1. Objectifs

Intentions :
« - inventorier la documentation scientifique relative à l’impact des différents types de services de garde sur les enfants, d’une façon toute particulière durant la période de la première enfance;
- dégager de cette documentation scientifique les normes qui s’y trouvent et qu’elle peut soutenir et ce, en regard des besoins psychiques des enfants;
- comparer ces normes avec celles qui sont en vigueur au Québec, afin de mesurer d’une certaine manière les capacités de nos services de garde de répondre aux besoins psychiques des très jeunes Québécois;
- s’interroger sur l’opportunité pour les différents types de services de garde québécois d’être dotés de critères d’admission;
- formuler une série de recommandations utiles sur la question des services de garde québécois. » (p. 2)

Questions/Hypothèses :
« L’importance de la qualité des services de garde semble être théoriquement reconnue, mais les diverses mesures sociales à mettre en place pour appuyer, dans le futur, les besoins psychologiques et matériels des enfants et des groupes familiaux font moins l’unanimité. » (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« À la demande du ministère des Affaires sociales, les membres du Comité de la santé mentale ont reçu, en septembre 1980, le mandat suivant : Au moment où le Québec veut se doter d’un réseau de garderies, il est nécessaire : de poser le problème de l’impact possible de la vie en garderie sur les enfants de moins de trois ans; de mesurer les capacités de nos garderies actuelles de répondre aux besoins psychiques des très jeunes enfants; d’envisager la possibilité de proposer des critères d’admission et d’évaluation des enfants placés en garderies » (p. 1) En conclusion : « Le Comité a considéré la question des services de garde à l’enfance de façon globale, en s’appuyant tant sur des données scientifiques que sur des expériences vécues dans divers contextes socio-culturels, dont le Québec. Cette étude a délibérément outrepassé les diverses dimensions du mandat original par trop restreint, pour aborder le problème sous l’angle de la nécessité d’élaborer une philosophie des services de garde. S’appuyant sur les données recueillies, le Comité a, en outre, proposé six recommandations, toutes susceptibles d’amorcer un débat de fond sur la problématique à l’étude. Le Comité croit que les réglementations relatives aux services de garde sont toujours nécessaires, mais qu’elles devront à l’avenir être reliées à une philosophie des soins à l’enfance clairement identifiée. Le Comité croit, en outre, que l’application de ses recommandations apporterait une plus grande intégration des services de garde au milieu dans lequel ils sont implantés. Notons, en terminant, que le Comité souhaite que ses recommandations soient en fait l’amorce d’une réflexion de fond effectuée avant tout par les services concernés eux-mêmes. » (pp. 85-86)