La mère dans la société québécoise. Étude éthique d’un modèle à partir de deux journaux féministes : La Bonne Parole (1913-1958) et Les Têtes de Pioche (1976-1979)

La mère dans la société québécoise. Étude éthique d’un modèle à partir de deux journaux féministes : La Bonne Parole (1913-1958) et Les Têtes de Pioche (1976-1979)

La mère dans la société québécoise. Étude éthique d’un modèle à partir de deux journaux féministes : La Bonne Parole (1913-1958) et Les Têtes de Pioche (1976-1979)

La mère dans la société québécoise. Étude éthique d’un modèle à partir de deux journaux féministes : La Bonne Parole (1913-1958) et Les Têtes de Pioche (1976-1979)s

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Référence bibliographique [9739]

Dumais, Monique. 1983. La mère dans la société québécoise. Étude éthique d’un modèle à partir de deux journaux féministes : La Bonne Parole (1913-1958) et Les Têtes de Pioche (1976-1979). Les documents de l’ICRAF, no 5. Ottawa: Institut canadien de recherches pour l’avancement de la femme.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’enjeu du dépouillement de ces deux revues féministes, « La bonne Parole'' et « Les Têtes de Pioche'', est de découvrir comment le modèle de la mère a été présenté, structuré, encouragé, ou dénoncé et contesté durant deux périodes bien différentes de l’histoire du Québec.''

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les numéros des revues féministes « La Bonne Parole » de 1913 à 1958 et « Les Têtes de Pioche » de1976 à 1979.

Instruments :
Grille de recherche éthique

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« L’enjeu du dépouillement de ces deux revues féministes, ’La bonne Parole’ et ’Les Têtes de Pioche’, est de découvrir comment le modèle de la mère a été présenté, structuré, encouragé, ou dénoncé et contesté durant deux périodes bien différentes de l’histoire du Québec. » La lecture de ces revues a permis à l’auteure de saisir le changement profond dans les perceptions du rôle de la mère dans la société québécoise. « Même si les deux journaux se sont définis comme féministes, ils manifestent, l’un et l’autre, une mentalité et des attitudes fort différentes. Ils sont évidemment, marqués par la période historique où ils ont été publiés notamment par le type de féminisme en cours. Il apparaît clairement que la période 1958-1976, qui sépare les deux publications, a été marquée par un éclatement dans le système des valeurs. D’une part, le Québec a connu, à partir de 1960, une mutation culturelle importante; d’autre part, le féminisme est passé d’une époque ’tranquille’ à une époque plus ’chaude’, radicale. Le choix de ’La Bonne Parole’ et de ’Les Têtes de Pioche’ s’est donc avéré judicieux, parce qu’il a fait voir les deux pôles d’une transformation conceptuelle et sociale du modèle de la mère. »