Des garderies au 19e siècle : les salles d’asile des soeurs Grises à Montréal

Des garderies au 19e siècle : les salles d’asile des soeurs Grises à Montréal

Des garderies au 19e siècle : les salles d’asile des soeurs Grises à Montréal

Des garderies au 19e siècle : les salles d’asile des soeurs Grises à Montréals

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Référence bibliographique [9737]

Dumont, Micheline. 1983. «Des garderies au 19e siècle : les salles d’asile des soeurs Grises à Montréal». Dans Maîtresses de maison, maîtresses d’école. Femmes, famille et éducation dans l’histoire du Québec , sous la dir. de Nadia Fahmy-Eid et Laurin-Frenette, Nicole, p. 261-285. Montréal: Les Éditions Boréal Express.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter ce qu’étaient les salles d’asile au 19e siècle

Questions/Hypothèses :
« Peut-on connaître les conditions concrètes de la vie dans les salles d’asile? D’autre part, est-il possible d’expliquer comment et pourquoi cette institution a disparu de la scène montréalaise autour de 1920? » (p. 263)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cinq salles d’asile des soeurs Grises à Montréal (archives des soeurs Grises)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure explique qu’à partir de 1848 les salles d’asile deviennent de plus en plus une « oeuvre d’éducation ». Elle aborde la transformation du rôle des salles d’asile en discutant: de l’oeuvre d’assistance et d’éducation (pp. 263-264); du projet pédagogique des salles d’asile (pp. 264-267); de la vie quotidienne à la salle d’asile (pp. 267-272); des locaux et de la clientèle (pp. 272-277); du financement des salles d’asile (pp. 277-279) et du personnel (pp. 279-280). L’auteure cherche également à savoir si les salles d’asile sont en fait des garderies (pp. 280-281) pour ensuite expliquer la fin des salles d’asile à Montréal (pp. 281-284). En conclusion, retenons le fait « [...] que durant plus d’un demi-siècle, Montréal comptait plus de 1200 enfants d’âge préscolaire qui étaient accueillis quotidiennement dans des salles d’asile et que l’existence d’un tel service, dans les quartiers ouvriers, rendait le travail des mères moins problématique. » (p. 284) « Ces milliers d’enfants, soumis aux exercices des salles d’asile et contraints de passer leurs journées sur les gradins et dans les préaux surpeuplés, ont pourtant dû intégrer des comportements, des opinions, des habitudes qui ont marqué des générations d’ouvriers montréalais. » (p. 285)