La lutte pour le droit à l’Avortement (1969-1981)

La lutte pour le droit à l’Avortement (1969-1981)

La lutte pour le droit à l’Avortement (1969-1981)

La lutte pour le droit à l’Avortement (1969-1981)s

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Référence bibliographique [9720]

Lamoureux, Diane. 1983. «La lutte pour le droit à l’Avortement (1969-1981) ». Revue d’Histoire de l’Amérique Française, vol. 37, no 1, p. 81-90.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
S’intéresser à deux phénomènes:
- « Le premier concerne la lutte elle-même. » (p. 81)
- « Le deuxième phénomène, c’est l’effet produit sur le mouvement par la persistance d’une telle constante de réflexion. » (p. 81)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Différents documents dont ceux du Comité de lutte pour l’avortement libre et gratuit, Québécoises deboutte! (dossier sur l’avortement et la contraception libres et gratuits)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

4. Résumé
« La lutte pour le droit à l’avortement libre et gratuit a constitué une des principales manifestations publiques de l’existence d’un mouvement féministe au Québec. D’un côté, depuis 1969, la question de l’avortement a toujours été présente dans les préoccupations des courants les plus radicaux du mouvement. De l’autre, c’est en grande partie à travers la structuration d’un mouvement national pour la liberté d’avortement que les courants radicaux du féminisme ont pu se consolider en dehors de la région métropolitaine. » (p. 81) L’auteure examine deux phénomènes. Elle délimite d’abord ce qu’il faut entendre par mouvement féministe : « À la fin d’une telle analyse, on peut se pencher sur le rôle joué par le Comité de lutte par rapport à la composante radicale du mouvement féministe. Ce rôle peut être évalué à deux niveaux. D’une part, comme la question de l’avortement représente l’unique point de rencontre entre le mouvement féministe et d’autres forces sociales [...], le Comité de lutte apparaît souvent comme le porte-parole autorisé du féminisme auprès du mouvement syndical ou encore des organismes gouvernementaux. » (pp. 89-90) « D’autre part, cette reconnaissance extérieure repose sur certains éléments qu’on peut relier à la dynamique interne du mouvement féministe. » (p. 90)